Vers 1860 le taux d’alphabétisation de la population québécoise était d’environ 50% et il était plus faible à la campagne qu’en ville. La librairie Delisle a été la première à Joliette à vendre des livres dans une boutique spécialisée en 1870. Mais la demande pour la littérature était encore insuffisante, les libraires devaient diversifier leur offre. En 1889 la librairie de MM. N. A. Guilbault & Cie vendait aussi du poisson frais ou en bocaux.
Chronique du nouvel an par Arthur Buies
Arthur Buies a été un chroniqueur très apprécié des lecteurs en son temps. La chronique est un genre littéraire particulier qui demande une tournure d’esprit particulière. Le bon chroniqueur est celui qui observe son époque en notant des détails que les autres n’ont pas remarqué. La Chronique du jour du nouvel an 1873 date de 150 ans, elle pourrait avoir été écrite en 2023.
Arhur Buies de la télésérie à la téléréalité
Arthur Buies a rencontré le curé Labelle en 1879, ils sont devenus amis et collaborateurs. C’est une rencontre surprenante car Buies était bien connu pour ses écrits anticléricaux. Dans la série télévisée Les Belles Histoires des Pays d’en Haut il est le secrétaire du curé. L’auteur Claude-Henri Grignon le détestait, il voulait détruire définitivement sa réputation en le décrivant comme un scribouillard alcoolique. Arthur Buies était presque oublié, la réalité télévisée l’a ressuscité.
Le BON journal catholique de Joliette et les juifs
Après la crise de 1929 l’Église Catholique a mené une campagne de renouveau moral en utilisant les outils de la modernité qu’elle dénonçait, la presse. À Joliette c’est le journal L’Action Populaire appartenant à l’Évêché qui a été enrôlé pour mener la croisade (et ses dérives). Quand on veut purifier les mœurs il faut trouver des coupables. À Joliette il y avait quelques juifs: ils ont dû déguerpir.
Péningue et le rang Saint-Gerlot
C’est le refrain d’une chanson politique du Joliette d’autrefois. Pour gagner les élections il fallait parcourir la campagne et convaincre le rang de St-Albert, Beurdochettes, Péningue et Saint-Gerlot. Le chemin de Péningue se trouvait au nord de Joliette, c’est aujourd’hui la rue de la Visitation. Le rang St-Gerlot ou St-Grelot s’appelait le chemin Vessot aujourd’hui Base-de-Roc.
Serge Joyal et la Maison Antoine-Lacombe
La Maison Antoine-Lacombe à St-Charles-Borromée a été construite en 1847. Cette maison de pierre a été sauvegardée par Serge Joyal un jeune étudiant de 20 ans qui l’a fait classer monument historique en 1968. En 2020 à 75 ans S. Joyal a pris sa retraite obligatoire de sénateur mais il se bat toujours pour la sauvegarde du patrimoine.
Les acadiens et l’afféagement de Belle-Île-en-Mer
Belle-Île-en-Mer est une petite île du sud de la Bretagne. En 1765 dix ans après le Grand Dérangement 78 familles acadiennes y ont été transportées pour mener une expérience originale, l’afféagement des terres du domaine royal de Belle-Île. Ils ont pu devenir propriétaires de terres allouées plutôt que censitaires mais il a fallu vivre sur une petite île avec des bretons malcommodes.
Les 14 moulins de St-Félix en 1871
En 1871 il y avait 14 moulins recensés à St-Félix-de-Valois et seulement 5 à Joliette. Tous ces moulins se trouvaient sur la rivière Bayonne et ses affluents, la rivière Berthier et la Grande Coulée, la rivière L’Assomption passe à côté du village de St-Félix mais n’en fait pas partie. Le plus ancien moulin daterait de 1815.
Les chaufourniers de Saint-Thomas
Jacqueline Plante Harnois a publié Histoire de Saint-Thomas 1837-1987 pour le 150ème anniversaire de la paroisse. Elle y raconte, entre autres, l’histoire de ses chaufourniers. Les fabricants de chaux de St-Thomas étaient connus dans toute la région pour la qualité de leur produit fait à partir des pierres calcaires affleurant au nord de son territoire, là où se trouve aujourd’hui une grosse usine de ciment.
Historique des moulins de Joliette et sa région
Depuis 1770 de nombreux moulins ont été construits sur la rivière L’Assomption et ses affluents. Sans ces moulins Joliette serait resté un village agricole. Leur histoire a été en partie racontée mais en cherchant dans les journaux anciens et les archives des notaires on trouve des détails et des anecdotes permettant de compléter ou corriger …
La débâcle de la rivière L’Assomption en 1885
Au printemps 1885 la débâcle de la rivière L’Assomption a détruit presque toutes les installations situées sur ses rives en passant à Joliette. Les dommages ont été considérables, 5 ponts ont été emportés et tous les moulins ont été endommagés, une partie de la ville a été inondée. Le récit des journaux permet de documenter les moulins en activité à Joliette en 1885.
L’histoire des villages sur les réseaux sociaux
Comme l’histoire n’est pas très populaire les sociétés d’histoire des villages du Québec essaient de rejoindre les foules en utilisant les réseaux sociaux. Un réseau social c’est efficace pour communiquer mais il y a quand même des inconvénients majeurs. Depuis des années la Société d’Histoire de Joliette recueille des photos qui lui sont confiées par des particuliers. Quand la SHJL transfère ces photos de ses collections à un réseau social elle les donne bénévolement à ce réseau qui s’enrichit un peu plus.
Les deux barrages sur la rivière L’Assomption à Joliette
La promenade longeant la rivière L’Assomption au centre-ville de Joliette passe devant deux barrages. Avant 1823 et la construction des moulins du village de l’Industrie c’était une suite de cascades naturelles dans des rapides qui devaient être très spectaculaires. La rivière a été domptée mais il a fallu reconstruire les barrages plusieurs fois.