Pendant 85 ans des citoyens bénévoles ont formé des associations, participé à des assemblées, signé des pétitions, publié des études pour tenter de le préserver. Enfin en 2015 la ville de Mascouche a acquis le domaine et en septembre 2019 elle l’a fait citer comme site patrimonial. Mais en novembre 2020 le service de prévention des incendies a fait raser le manoir.
Histoire des Laurentides
Recherches sur l’histoire de la colonisation des Laurentides: Nominingue, L’Estérel, Kiamika et autres.
Archives de Nominingue
Ayant habité 15 ans dans une maison historique de Nominingue j’avais conservé quelques photos et documents historiques. Je les ai retrouvés en faisant du ménage et je vais les remettre aux archivistes de Nominingue ou de la Société d’Histoire des Hautes-Laurentides.
La carte de Saint-Donat en 1871
Les cartes anciennes donnent des informations sur le territoire avant la colonisation, ce sont aussi des travaux faits par des artistes. On trouve sur le site BANQ Numérique une carte de St-Donat datant de 1871 qui s’intitule: Plan d’une partie des lignes d’explorations tirées par Carolus Laurier, arpenteur provincial, en arrière des townships Doncaster et Chilton.
L’éléphant blanc de L’Estérel
Le patrimoine peut parfois devenir encombrant. Au bord du lac Masson à l’Estérel un gros bâtiment blanc de style Art-Déco est abandonné et commence à tomber en ruines. Il a pourtant été classé « immeuble patrimonial » en 2014 par le ministère de la Culture. Son histoire est instructive car elle illustre le défi que peut représenter la préservation de son patrimoine pour une municipalité.
Marcel Grégoire coureur des bois à Nominingue
Marcel Grégoire est né en 1927 et a passé sa vie dans le bois. Son père était gérant du Club de chasse et pêche Columbus situé sur le chemin Chapleau entre Nominingue et Kiamika. Ses mémoires, « Je ne suis pas sorti du bois« , rappellent une époque pas très lointaine où il y avait encore des coureurs des bois.
Cartes postales de Nominingue
Ayant habité 15 ans à Nominingue dans une maison historique, l’ancien Provincialat des sœurs de Sainte-Croix, je m’étais intéressé à l’histoire de ce village qui a une histoire très riche. En faisant du rangement j’ai retrouvé ces cartes postales que je partage avec mes amis de Nominingue ainsi que quelques autres découvertes.
La vie des colons
Dans les « Notes historiques sur Mont-Laurier, Nominingue et Kiamika » de Maurice Lalonde, publié en 1936, j’ai trouvé le récit d’un des premiers colons de Kiamika qui semble beaucoup plus crédible que le roman utopique de la colonisation, « Jean Rivard, le défricheur » d’Antoine Gérin-Lajoie.
La réserve des sauvages
C’est ainsi qu’est identifié le territoire concédé au peuple mohawk par la couronne britannique en 1853. Ce sont nos voisins, leur territoire touche à celui de Chertsey et ils veulent le protéger des coupes forestières eux aussi. La « Réserve des Sauvages » ce serait un beau nom pour une aire de protection de la nature.