Le village de Sainte-Julienne de Rawdon a été créé sur les lots 5 et 6 du 1er rang du township de Rawdon sur la rivière Saint-Esprit où des moulins ont été construits avant 1827. Le lot 5 avait été réservé pour l’usage du Clergé anglican lors de la création du canton de Rawdon et le lot 6 attribué à deux spéculateurs; l’histoire de la fondation d’un village sur ces deux lots est donc plutôt particulière.
Rawdon
Liste des articles traitant de l’histoire de Rawdon
L’histoire de la colonisation du Township de Rawdon est riche car les colons étaient irlandais catholiques et protestants, anglais, loyalistes et canadiens français. Aujourd’hui Rawdon accueille une population multi-ethnique, une particularité dans la région Lanaudière.
L’attribution des lots du Township de Rawdon
Une des revendications des canadiens-français ayant mené aux rébellions de 1837 et 1838 était que les terres des cantons ou townships étaient attribuées aux amis du gouvernement par favoritisme alors que les familles canadiennes-françaises n’obtenaient rien. Elles avaient pourtant besoin de nouvelles terres puisque les seigneuries où elles habitaient étaient surpeuplées. L’attribution des lots de colonisation dans le canton de Rawdon prouve ce fait historique.
Histoire de Rawdon racontée par ses notaires
En consultant les greffes des notaires de la région de Lanaudière j’ai trouvé de nombreux actes documentant l’histoire du Township de Rawdon. Ce canton a une histoire particulière, il aurait été peuplé par des anglophones anglais, irlandais et écossais. En faisant une compilation systématique des actes de vente de terrains j’ai pu faire un portrait plus nuancé du commencement de son histoire montrant que de très nombreux canadiens-français de St-Jacques font aussi partie de ses premiers habitants.
Les Indiens Wolastoqiyik de Rawdon et Chertsey
En 1842 un groupe d’Indiens a déposé une pétition pour obtenir du gouvernement des terres dans les Townships de Rawdon et Chertsey. La liste de ces Indiens et leur pétition ont été conservés aux Archives du Canada. C’était un groupe de Wolastoqiyik de la rivière St-Jean au Nouveau-Brunswick qui s’était d’abord installés à St-Joseph de Maskinongé vers 1820. Ils sont mieux connus au Québec sous le nom de Malécites ou Etchemins.
Les premiers moulins de Saint-Liguori (1811-1845)
J’avais commencé à documenter les moulins construits sur la rivière Ouareau et le commerce du bois. Il me manquait des éléments, je le savais, j’ai reçu de nouvelles informations et de l’aide pour les interpréter. Voici une longue liste de documents trouvés dans les greffes des notaires qui apportent des informations très détaillées.
Le Centre d’Interprétation Multiethnique de Rawdon
Rawdon est forte de sa diversité, c’est une ville multiethnique fondée par des irlandais, des écossais et des anglais, colonisée ensuite par quelques canadiens-français puis par des immigrants venus de toutes les nations. Le Centre d’Interprétation Multiethnique a été fondé en 1988, c’est un organisme subventionné par des fonds fédéraux, provinciaux et municipaux.
L’exploitation industrielle du bois sur la rivière Ouareau
Le commerce du bois sur la rivière Ouareau autrefois appelée Lacouareau a commencé vers 1800. L’exploitation industrielle du bois sur la rivière Ouareau a été très importante mais elle est mal documentée dans l’histoire de St-Liguori, Rawdon, Chertsey et des autres villages qu’elle parcourt. Ce long article est une synthèse de plusieurs chroniques déjà publiées récapitulant cette histoire.
Frédéric-Alexandre Baillargé curé de Rawdon 1893-1899
L’abbé Frédéric-Alexandre Baillargé a été curé de Rawdon de 1893 à 1899. Avant il avait été professeur de philosophie, de théologie et d’économie politique au Collège de Joliette pendant 11 ans mais ses supérieurs l’avaient envoyé dans une cure de campagne à la suite d’une controverse publique avec le poète national du Québec de l’époque, Louis Fréchette.
Le village de Saint-Liguori en 1871
Le recensement de Saint-Liguori en 1871 permet de se faire une idée de la vie dans un village du Québec situé à la limite de la forêt des Laurentides. Il y avait beaucoup de cultivateurs mais aussi des commerçants et quelques industriels. C’est le premier recensement à présenter des tableaux détaillés des établissements industriels du Québec. Il m’a permis de continuer à documenter l’histoire des moulins de la rivière Ouareau.
Jedediah Hubbell Dorwin 1792-1883
Les chutes Dorwin sont un des principaux attraits touristiques de Rawdon, elles sont très spectaculaires. J’ai été voir sur le site de la Commission de Toponymie du Québec pour savoir d’où vient leur nom. Voici ce qui est écrit: L’origine de ce nom et, le cas échéant, sa signification n’ont pu être déterminées jusqu’à maintenant. La Commission de toponymie invite toute personne détenant une information sur l’un ou l’autre de ces aspects à lui en faire part.
Les premiers bûcherons de la forêt Ouareau
Aujourd’hui la forêt Ouareau est un territoire à peu près protégé. Au commencement de la colonisation de Rawdon puis de Chertsey c’était la réserve de bois à couper pour les industriels de la région. Les bûcherons faisaient flotter le bois pour le faire descendre sur la rivière Ouareau jusqu’à leurs moulins à scie de Rawdon et St-Liguori.
Les moulins de la rivière Ouareau 1850-1861
L’histoire des moulins de la rivière Ouareau raconte une partie de l’histoire de la région de Lanaudière mais les historiens de St-Jacques, St-Liguori, Crabtree et Rawdon ne racontent pas tout à fait la même histoire. J’ai essayé de trouver des documents fiables permettant de les situer et les documenter plus précisément.
La Compagnie du Nord-Ouest à St-Liguori
En 2021 j’avais fait une recherche sur un moulin appartenant à Peter McGill situé sur la rivière Ouareau à St-Liguori sans trouver beaucoup d’informations. Depuis j’ai reçu de nouveaux renseignements, les membres de la compagnie McKenzie, Oldham & Co. qui l’ont acheté en 1812 étaient étroitement associés à la Compagnie du Nord-Ouest et à la traite des fourrures.