Les terres de la couronne du canton de Chertsey n’étaient pas des terres vierges quand le gouvernement les a fait arpenter pour en vendre les lots à partir de 1847. Il y avait des squatters qui s’étaient installés sans avoir de permis et les marchands de bois avaient déjà sillonné la forêt pour y couper le meilleur bois. Mais c’est à partir de 1850 que le canton s’est peuplé et a été cultivé.
Archives
Liste des articles ayant les archives comme sujet
Les archives historiques sont en train d’être numérisées et mises en ligne à la disposition des chercheurs. On peut maintenant facilement faire des recherches automatiques dans les textes pour trouver des informations inédites à partir de son ordinateur à la maison.
Le testament de James Cuthbert en 1798
James Cuthbert père est décédé le 17 septembre 1798. Le 4 août il avait rédigé un très long testament pour léguer ses propriétés à ses descendants survivants en 1948. James Cuthbert était propriétaire des fiefs et seigneuries de Berthier, Saint-Cuthbert, Dautray. Lanoray, Maskinongé, New York (Dusablé) et Dorvillier et de la propriété de White Hall près de Montréal et il en a confié la gestion à 7 curateurs chargés d’en prendre soin pendant 150 ans pour les remettre à ses descendants en 1948.
Archives notariées des seigneuries Cuthbert (1821-1850)
J’ai documenté l’histoire des seigneuries appartenant à la famille Cuthbert depuis 1765. James avait partagé ses seigneuries entre ses 3 fils Alexander, James fils et Ross. Alexander est décédé en 1810 et en 1821 Ross, seigneur de Lanauray et Dautray, a cédé les seigneuries de Maskinongé et Dusablé (Newyork) à son fils James junior alors que la seigneurie de Berthier appartenait toujours à l’Honorable James Cuthbert.
Archives notariées des seigneuries Cuthbert (1800-1820)
James Cuthbert père est décédé le 17 septembre 1798; son fils aîné Alexandre a reçu les revenus de la seigneurie de New-York (Dusablé), du fief de Saint-Jacques ou Chenail du Nord, et de la partie des fiefs Maskinongé et Lornier. James a reçu la seigneurie de Berthier et Ross celles de Lanauray et de Dautray. Les archives notariées permettent de documenter les activités commerciales dans ces seigneuries.
L’héritage du chevalier de Lacorne et la famille Lanaudière
En 1826 les héritiers Lanaudière au village d’Industrie ont engagé des procureurs pour réclamer leur part des héritages du Chevalier François Josué De La Corne de Chapt leur oncle et de leurs aïeuls Charles François Tarieu DeLanaudière et Catherine Lemoine de Longueil provenant des reconnaissances du Canada en France. Après la Révolution française des indemnités ont été accordées par le roi Louis XVIII pour récompenser les royalistes.
MacKenzie, Oldham et Compagnie à Terre-bonne
Les frères Henry et Roderick MacKenzie ont d’abord travaillé pour la Compagnie du Nord-Ouest à la traite des fourrures. En 1803 Henry est devenu agent de la seigneurie de Terre-bonne que son frère Roderick a achetée en 1814. Avec Jacob Oldham et d’autres partenaires ils ont formé la société MacKenzie, Oldham & Co. qui a géré les moulins de Terre-bonne. La documentation des greffes des notaires permet de compléter les informations que l’on trouve sur leur histoire dans les archives historiques.
Histoire de Rawdon racontée par ses notaires
En consultant les greffes des notaires de la région de Lanaudière j’ai trouvé de nombreux actes documentant l’histoire du Township de Rawdon. Ce canton a une histoire particulière, il aurait été peuplé par des anglophones anglais, irlandais et écossais. En faisant une compilation systématique des actes de vente de terrains j’ai pu faire un portrait plus nuancé du commencement de son histoire montrant que de très nombreux canadiens-français de St-Jacques font aussi partie de ses premiers habitants.
Le village d’Industrie et son organisation municipale
La consultation des greffes des notaires permet de documenter la vie du village d’Industrie avant qu’il ne devienne une ville nommée Joliette en 1864. La plupart des étapes de son organisation en municipalité ont été enregistrés; on trouve dans ces actes notariés des informations très sérieuses et d’autres insolites. Le notaire Jean-Olivier Leblanc a commencé sa pratique à 22 ans au village d’Industrie, il a été le principal notaire de ces années de la naissance de la ville de Joliette.
Les seigneuries de Dailleboust et de Ramezay ou le fief Jouette
Le fief Jouette a été constitué par Joseph Gautier qui a réuni deux seigneuries concédées en 1736 à Jean D’Ailleboust d’Argenteuil et à Louise-Geneviève de Ramezay situées sur des terres pas encore arpentées. L’Honorable Pierre Louis Panet l’a acquis en 1800 alors qu’il n’y avait qu’une maison dans chacune de ces deux seigneuries. On y retrouve aujourd’hui les villages de Ste-Mélanie, Ste-Béatrix et St-Jean-de-Matha.
Le bourg de L’Assomption en plein essor
Le bourg de L’Assomption faisait partie de la seigneurie de St-Sulpice appartenant aux messieurs du Séminaire de Montréal qui y avaient concédé des terres depuis le début du XVIIIème siècle. Vers 1780 le village a pris son essor et est devenu le centre du commerce régional. Le territoire environnant a alors été colonisé en remontant la rivière de L’Assomption et ses affluents vers L’Achigan, Saint-Roch, Saint-Jacques, Saint-Paul jusqu’à la seigneurie d’Ailleboust (aujourd’hui Ste-Mélanie).
Le peuplement de Nominingue de 1881 à 1911
Nominingue a été fondé en 1881 dans le canton Loranger; c’était alors la forêt et on n’y trouvait que des amérindiens et quelques bûcherons. En 1911 Nominingue avait atteint son plein développement avec 1.100 habitants recensés dont de nombreux commerçants, avant de lentement décliner quand tout le bois exploitable avait été exploité et que la ville de Mont-Laurier l’eut remplacé comme centre administratif des Hautes-Laurentides.
Le recensement du comté de Joliette en 1861
Avant que le Village d’Industrie ne devienne la Ville de Joliette en 1864 un comté avait déjà été nommé en l’honneur de Barthélémy Joliette. Le district du comté de Joliette du recensement canadien de 1861 comprenait la paroisse St-Charles-Borromée, le collège Joliette, le couvent Joliette et les villages avoisinants. Il comprenait aussi le sous-district de Joliette où il n’y avait que des chantiers de bois. C’est un peu mélangeant et j’ai mis du temps à m’y retrouver.
La succession de Barthélémy Joliette
Barthélémy Joliette administrait la seigneurie de Lavaltrie à sa façon et en 1850 quand il est décédé sa succession a hérité d’une situation très complexe. Une partie des biens seigneuriaux était en propriété indivis et ils avaient servi de caution pour la construction du train. De son vivant personne n’osait l’affronter, sa veuve Charlotte Tarrieu Taillant DeLanaudière a dû rendre les comptes à sa place.