Catégorie: Histoire de Lanaudière
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Les 14 moulins de St-Félix en 1871

En 1871 il y avait 14 moulins recensés à St-Félix-de-Valois et seulement 5 à Joliette. Tous ces moulins se trouvaient sur la rivière Bayonne et ses affluents, la rivière Berthier et la Grande Coulée, la rivière L’Assomption passe à côté du village de St-Félix mais n’en fait pas partie. Le plus ancien moulin daterait de 1815.

L’histoire des moulins de St-Félix-de-Valois est compliquée et plusieurs ont déjà tenté de la raconter. Dans Faits et images de St-Félix-de-Valois publié en 1983 par Isabelle Emery et Christiane Rainville on trouve de nombreux détails sur leur histoire. L’organisme Zone Bayonne a publié plus récemment 3 livres, j’ai pu consulter Les richesses du parcours – Rivière Bayonne et Les ponts de la rivière Bayonne et de ses affluents mais je n’ai pas trouvé celui consacré spécifiquement aux moulins.

Le moulin d'Adrien Poirier
Les richesses du parcours – Zone Bayonne

J’ai aussi publié une chronique sur Les moulins des seigneuries de Berthier, Dautray et Lanauray qui documente les actes notariés concernant les moulins de ces seigneuries et certains concernent les moulins de St-Félix. Voici quelques actes notariés documentant ce moulin à scie ayant appartenu à Adrien Poudrier et qui confirment les informations publiées; le moulin a été construit avant 1811.

12 septembre 1811 – Protet par James Cuthbert contre Bill Farnham du haut de la rivière Bayonne à Ste-Elisabeth pour qu’il laisse couler l’eau à la chaussée de son moulin à scie car le moulin à farine de J. Cuthbert situé en aval ne peut plus fonctionner; il a répondu qu’il gardait l’eau pour scier à son moulin et qu’il la laisserait couler quand il aurait terminé.

7 avril 1815 – Obligation de Bella Farnam de Ste-Elisabeth à James Cuthbert pour la somme de 25 livres garantie spécialement par le moulin à scie qu’il possède avec ses dépendances.

9 mai 1818 – Obligation de Bela Farnam cultivateur de Ste-Elisabeth à John Saxton Campbell et William Sheppard négociants de Québec pour un emprunt de 47 livres garanti par la terre qu’il possède dans la concession de Castel-Hill avec un moulin à scie, maison et autres bâtiments; le même jour obligation à Jacques Deligny pour 42 livres avec la même garantie.

29 septembre 1823 – Échange entre Ross Cuthbert et Antoine Robillard de 2 terres sur la rivière Bayonne tenant au moulin à scie repris à Farnam et le droit de l’utiliser pendant 2 ans et 5 livres contre 1 terre sur la côte Dautray voisine de la ferme de Ross Cuthbert.

5 juillet 1826 – Vente par Emily Rush et James Cuthbert junior curateurs de Ross Cuthbert à Alexis Coutu de Ste-Elisabeth d’un moulin à scie, ses agrès et la chaussée avec le terrain en dépendant de 4 arpents en superficie sur la rivière Bayonne tenant à Antoine Robillard et Charles Geoffrois sans autre bâtiment acquis par contrat du sheriff en date du [non précisée] pour 145 livres et 24 livres de rente seigneuriale annuelle. Interdiction expresse de construire une écluse ou un autre moulin pouvant nuire aux moulins déjà construits ou à construire en aval.

Sur la carte dessinée par l’arpenteur du gouvernement en 1815 un moulin à scie est marqué sur la rivière Bayonne vis à vis de la concession Castle Hill vers St-Félix; un chemin le reliait à la rivière de l’Assomption où le moulin banal de Daillebout (Ste-Mélanie) a été construit en 1816.

Sur une autre carte de 1831 le moulin de Castle Hill est encore dessiné.

Mon but n’est pas de redire cette histoire mais de la documenter à partir du recensement canadien de 1871 qui présente des tableaux précis des établissements industriels de chaque village.

Les établissements industriels de St-Félix en 1871

Le tableau des établissements industriels de S-Félix-de-Valois en 1871 comporte 6 pages; je n’ai relevé que les établissements principaux, les moulins et la fonderie. Il y avait aussi des marchands, des forgerons, des cordonniers, des menuisiers, une tannerie, une manufacture de voitures…

Moulins de St-Félix - Tableau 1

À la première page du tableau on trouve deux gros moulins qui étaient vraiment des établissements industriels fonctionnant 12 mois par an et trois petits moulins à scie fonctionnant 3 mois par an pour scier quelques billots de bois de construction pour le voisinage. Le moulin à farine a une force motrice de 50 (?) et le moulin à carder de 10.

  • Joseph Laplante moulin à fouler et à carder, capital fixe 800, capital flottant 100, fonctionne 12 mois par an, emploie 1 personne, montant de la valeur en piastres 4.000
  • Joseph Caisse moulin à farine, capital fixe 2.000, montant de la valeur 4.500 piastres
  • Joseph Caisse moulin à scie, 300, 200
  • Nathan Morray moulin à scie, 200, 120
  • François Coutu, moulin à scie, 400, 400

La Gazette de Joliette, 5 septembre 1876 – Les héritiers de Joseph Caisse vendront par encan un moulin à farine et un moulin à scies dans le rang de la Seigneurie de Ramsay.

La Gazette de Joliette, 5 septembre 1876
Moulins de St-Félix - Tableau 5
  • Joseph Beausoleil moulin à farine, 2.800, 2.400
  • Joseph Beausoleil moulin à scie 8.000, 860

Joseph Beausoleil avait quatre moulins à St-Félix, il avait acheté en 1870 le moulin désigné comme celui d’Adrien Poirier dans l’image plus haut. Ces deux premiers moulins recensés à son nom fonctionnaient 12 mois par an et employaient 5 personnes. Le moulin à farine était moins gros que celui de Joseph Caisse et le moulin à scie immobilisait un gros capital par rapport à ce qu’il rapportait.

L’Étoile du Nord, 14 septembre 1905 – Joseph Beausoleil père a vendu son moulin à farine et son moulin à scie à Néré Peltier de Ste-Mélanie.

L'Étoile du Nord, 14 septembre 1905
L’Étoile du Nord, 14 septembre 1905
Moulins de St-Félix - Tableau 2
  • Charles Tellier fils moulin à farine, 4.000, 6.500
  • Charles Tellier fils moulin à scie, 900, 1.900
  • Alexis Jolie moulin à farine, 2.000, 6.000

Charles Tellier et Alexis Jolie avaient 3 autres gros moulins profitables.

Le moulin Tellier a été construit entre 1863 et 1866 par Louis Rival Bellerose. En 1870 Charles Tellier achète le moulin et le vend en 1882 à Jean-Baptiste Tellier. Ce dernier l’opère jusqu’en1900 alors qu’il le vend à Donat Longpré et Anna Rainville. En 1921, Eugène et Marie-Blanche Émery en sont propriétaires. Leur fils Fernand s’en porte acquéreur en 1943.

Richard Belleville – S-Félix-de-Valois à travers le temps
Moulin Emery – Wikipedia

Un moulin à farine fut construit en 1857 par Alexis Joly. En 1877 le moulin fut vendu à J.A. Lévesque. en 1887 Alexis Joly reprend son moulin et il le vend en 1889 à Omer Aubin. En 1893 c’est Joseph Tellier qui l’achète. Les richesses du parcours, rivière Bayonne.

La Gazette de Joliette, 30 septembre 1874 – Jos. Joly a mis en vente un moulin à farine sur un bon pouvoir d’eau avec chaufferie et dépendances. Le 7 novembre 1877 c’est Alexis Joly qui essaye de vendre ce moulin à 3 moulanges plus une moulange à avoine avec chauffoir et dépendances,

La Gazette de Joliette, 30 septembre 1874
Moulins de St-Félix - Tableau 3
  • Isaïe Chamberland moulin à carder la laine, 800, 2.000

Ce moulin à carder était situé à la côte du Diable, il a été construit par Isaïe Chamberland en mars 1870 à côté d’un moulin à farine et d’un moulin à scie (Rivière Bayonne).

Moulins de St-Félix - Tableau 4
  • Alexander Stevens fonderie, 1.500, 1.350
  • Georges St-Germain moulin à carder fouler et presser, 1.200, 16.000
  • Joseph Beausoleil moulin à farine, 4.000, 22.500
  • Joseph Beausoleil moulin à scie, 1.800, 1.350

Le moulin à carder de G. St-Germain et le moulin à farine de J. Beausoleil sont de loin les plus profitables. Dans Les richesses du parcours il est écrit que le moulin Coutu existait avant 1856 et appartenait à Pierre Gravel puis à Georges St-Germain de 1863 à 1894.

Moulin Coutu – Les richesses du parcours

Le moulin Coutu a été le dernier à être fonctionnel. Il avait commencé à fonctionner en 1825. Avant d’appartenir à Napoléon Coutu, le moulin a déjà appartenu à un M. Saint-Germain qui a été probablement le premier propriétaire. Aurélien Coutu l’a acheté de son père Napoléon en 1959 et l’a opéré jusqu’en 1993.

Richard Belleville – S-Félix-de-Valois à travers le temps

5 juillet 1826 – Vente par Emily Rush et James Cuthbert junior à Alexis Coutu de Ste-Elisabeth d’un moulin à scie, ses agrès et la chaussée avec le terrain en dépendant de 4 arpents en superficie sur la rivière Bayonne tenant à Antoine Robillard et Charles Geoffrois sans autre bâtiment acquis par contrat du sheriff en date du [non précisée] pour 145 livres et 24 livres de rente seigneuriale annuelle. Interdiction expresse de construire une écluse ou un autre moulin pouvant nuire aux moulins déjà construits ou à construire en aval.

Les moulins Coutu

Le 2 décembre 1843 Edward Scallon marchand de bois du village d’Industrie (Joliette) a conclu un marché avec Alexis Coutu pour qu’il lui scie à son moulin de St-Félix tous les billots qu’il y amènerait pendant l’hiver. Cet autre acte notarié concerne un moulin à scie construit par Hercule Coutu mais l’acte ne le situe pas exactement sur la rivière Bayonne.

25 janvier 1848 – Bail à loyer par James Cuthbert à Antoine Fournier charpentier et Hercule Coutu cultivateur de St-Félix d’un pouvoir d’eau sur la rivière Bayonne à St-Félix pour y bâtir un moulin à scie et pas autre chose pour 16 piastres par an.

Le moulin Beausoleil

Le moulin Beausoleil semble être le deuxième plus ancien de St-Félix-de-Valois après celui d’Adrien Poirier construit en 1815. La municipalité de St-Félix en a fait un site historique mais il ne semble pas avoir été inscrit au Répertoire du Patrimoine du Québec. Il est situé au 4356, 1er rang de Castle Hill.

Faits et images de St-Félix-de-Valois
Faits et images de St-Félix-de-Valois
Site historique: moulin Beausoleil

Dans le même recensement de 1871 le grand moulin à farine de Joliette appartenant à George Gilmour était évalué à 8.000 piastres, comme le deuxième moulin à farine de Joseph Beausoleil; le plus gros moulin à scie de Joliette était évalué à 4.000 piastres. Les moulins de Joliette et ceux de St-Félix étaient donc à peu près de la même grosseur.

À St-Liguori il y avait 2 moulins à farine, 1 moulin à carder et 3 moulins à scie; le plus important, le moulin à farine de Firmin Dugas, était évalué à 8.000 piastres lui aussi. À Chertsey où il y a de belles rivières mais où la colonisation a été plus tardive il n’y avait que 6 moulins recensés en 1871.

Richard Belleville dans St-Félix-de-Valois à travers le temps donne cet historique:

  • Construit en 1836 pa Louis Danais sous la direction de Flavien Lavallée cardeur de Berthier.
  • 1837- F. Lavallée vend à Alexis Lépicier-Lanoix de Sainte-Élisabeth.
  • 1857 – Alexis donne le moulin à son fils Pierre Lépicier.
  • 1866 – P. Lépicier le vend à Joseph Beausoleil, époux de Élisabeth Coutu.
  • 1888 – Joseph Beausoleil fils, époux de Léa Robillard achète le moulin.
  • 1914 – Paul Beausoleil achète le moulin.
  • 1944- Le moulin passe au feu et est aussitôt rebâti.
  • 1963 – Jean-Paul Beausoleil est le dernier propriétaire, il n’est plus en activité.

18 juillet 1848 – Bail à loyer par James Cuthbert à Alexis Lépissier(?) père de St-Félix d’un pouvoir d’eau sur la rivière Bayonne à St-Félix pour continuer à faire valoir un moulin à scie étant déjà la propriété du preneur pour 20 piastres par an pour 9 ans.

Cardeurs, meuniers et scieurs à St-Félix en 1871

Les tableaux donnent les noms des propriétaires des moulins mais ils étaient souvent loués à des professionnels. C’est pourquoi l’histoire des moulins est si compliquée à retracer. Voici la liste des professionnels recensés. Il n’y a pas d’indication de leur adresse, il faut donc essayer de deviner qui travaillait où. Mais je suppose que l’ordre du recensement pourrait correspondre à l’ordre des tableaux, je l’ai respecté.

  • Joseph Laplante (62 ans) cardeur
  • André Laplante (28) cardeur
  • François Déjardin (36) meunier
  • Alexis Champagne (40) scieur
  • Nathan Morray (64) cultivateur propriétaire de moulin à scie
  • Moïse Charbonneau (32) meunier
  • Hilaire Dubé (41) scieur

Joseph et André Laplante étaient cardeurs au moulin à carder Laplante, F. Déjardin et A. Champagne travaillaient au moulins de J. Caisse, etc. Mais ce ne sont que des suppositions et ça ne concorde pas toujours avec les tableaux. Tous ces noms sont au début du recensement sur la même feuille, ils devaient habiter le même secteur. On retrouve ensuite des noms éparpillés:

  • Alexis Jolie (35) cultivateur propriétaire de moulin à farine
  • François Coutu (42) cultivateur propriétaire de moulin à scie
  • Baptiste Guillemette (35) meunier
  • Nazaire Champagne (36) et Pierre Robillard (48) peut-être meuniers
  • Charles fils Tellier (35) meunier
  • Ours? Perreault (21) meunier
  • ? Thomas (22) meunier ou menuisier
  • Joseph Jolie (23) meunier
  • Maxime Lévesque (33) meunier
  • Georges St-Germain (54) cardeur
  • Joseph Beausoleil (36) meunier

3 cardeurs, au moins 8 meuniers, 2 scieurs de bois. Il y avait en plus un constructeur de moulins, Antoine Fournier (55).

Localisation des 14 moulins en 1871

J’aurais aimé trouver le livre La rivière Bayonne et ses moulins pour pouvoir situer ces moulins plus exactement sur une carte. Sur internet un site français (basque) en a fait un commentaire et a reproduit la carte qu’on y trouve mais l’image n’est pas nette. Pierre Lestage premier seigneur de Berthier venait de Bayonne dans le pays basque.

Certains moulins ne seront peut-être jamais localisés comme celui-ci; dans le recensement de 1871 on trouvait le nom de Nathan Morray cultivateur propriétaire de moulin à scie; ce contrat indique qu’il se trouvait sur la rivière Bayonne dans la 3ème concession de Ramsay.

Le 27 septembre 1851 Thérèse Eugénie Panet épouse séparée de Benjamin Abbott et co-seigneuresse de Daillebout et Ramsay demeurant à Berthier a conclu un marché avec Nathan Muray(?) maître-menuisier de St-Félix pour construire une chaussée sur la rivière Bayonne dans une partie de la 3ème concession de la seigneurie lui appartenant pour faire mouvoir un moulin à scie, de construire le corps d’un moulin à scie de 40 pieds sur 20, de faire un coffre, de placer une scie et faire une échappe à la chaussée pour 82 livres.

Les moulins étaient construits, détruits par les inondations, incendiés, reconstruits, transformés, ils servaient parfois à moudre du blé puis à fouler la laine puis à scier du bois. J’ai essayé de faire correspondre les informations du recensement de 1871 avec celles des livres consultés mais je risque de me tromper en allant plus loin.

Moulin Coutu – Les richesses du parcours

Sur le site internet de St-Félix-de-Valois on trouve ces informations.

À Saint-Félix-de-Valois, les colons sont principalement installés autour des moulins de la Rivière Bayonne. On peut déjà compter cinq moulins à scie sur le territoire félicien en 1951 (1851):

  • Moulin à scie du ruisseau de la perdrix (affluent de la rivière Bayonne);
  • Moulin à scie Beausoleil construit vers 1836 au 4356, 1er rang de Castle Hill;
  • Moulin à scie du bras Nord-Est construit vers 1836 sur le 3e rang de Castle Hill;
  • Moulin à scie Sainte-Julie construit autour de 1840, à côté de la concession Sainte-Julie en bas du moulin de Beausoleil;
  • Moulin d’Amable Jetté construit vers 1847 sur le 1er rang de Brandon.

Le 4 novembre 1847 Amable Jetté marchand de l’Assomption a conclu un marché avec Louis Dânais charpentier de Ste-Elisabeth pour la construction d’un moulin à scie et à farine dans le township de Brandon sur un terrain acquis de Elzéard Olivier. Les bâtisses à l’entretoise auront 2 étages de 48 pieds par 24 pour le moulin à scie, 50 pieds par 24 pour le moulin à farine avec une autre bâtisse de 25 pieds par 15 en pièce sur pièce. Un plan rudimentaire accompagne cet acte. Le moulin d’Amable Jetté se trouvait sur la rivière Bayonne, c’est donc celui qu’on voit sur le plan ci-dessus.

Dans la récapitulation, par districts et comtés, des retours du dénombrement des habitants du Bas-Canada de 1844 il n’y a qu’un moulin à scie recensé.

L’assainissement de la rivière Bayonne

La rivière Bayonne a autrefois été déclarée la rivière la plus polluée au Québec et c’est pour remédier à cette situation que l’organisme à but non lucratif Zone Bayonne a été créé. La rivière Bayonne est formée par deux affluents, la Grande Coulée à l’est au-dessus de St-Cléophas et la rivière Berthier venant du lac Berthier au nord de St-Jean-de-Matha. Les moulins les plus au nord étaient au-dessus du confluent sur la rivière Berthier à la côte du Diable. Il y avait là un moulin à farine, un moulin à scie et le moulin à carder d’Isaïe Chamberland en 1870.

L’Union nationale, 19 juin 1866 – M. Ant. Leprohon et M. Crépeau, notaire à St-Félix, ont construit de nouveaux moulins dans le canton de Joliette pour en faciliter la colonisation.

L'Union nationale, 19 juin 1866

L’Ordre: union catholique, 15 avril 1867 – Mais les compagnies forestières ont obtenu leurs lots et ils ont dû s’en aller en perdant leur investissement.

L'Ordre: union catholique, 15 avril 1867

Sur le site internet français-basque on trouve cette remarque amusante:

Un sujet de surprise pratiquement garanti est le nom sous lequel les habitants de ces lieux sont connus, surtout quand il s’agit de noms composés. Voici les gentilés dans l’ordre des municipalités ci-dessus: Berthelais, Bayollais, Norbertois, Félicien, Cléophassois, Mathalois.

Je suppose qu’en allant voir la toponymie des villages basques on doit aussi trouver quelques gentilés surprenants.

Carte du Québec

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