Manawan, Wemotaci, Opiticiwan, le territoire revendiqué par la nation atikamekw est nommé Nitaskinan. Il a été arpenté à partir des années 1850 par le gouvernement canadien mais il était fréquenté par des groupes de chasseurs algonquins depuis très longtemps. Les noms de lieux et leur orthographe ont varié avec le temps, les communautés se sont déplacées et le cours des rivières a été modifié par la construction de nombreux barrages.
Amérindiens
Liste des articles ayant les peuples amérindiens comme sujet
Avant que des colons ne viennent s’installer au Québec il y avait déjà des habitants, les amérindiens qui vivaient sur le fleuve Saint-Laurent et dans les forêts des Laurentides.
Les Indiens Wolastoqiyik de Rawdon et Chertsey
En 1842 un groupe d’Indiens a déposé une pétition pour obtenir du gouvernement des terres dans les Townships de Rawdon et Chertsey. La liste de ces Indiens et leur pétition ont été conservés aux Archives du Canada. C’était un groupe de Wolastoqiyik de la rivière St-Jean au Nouveau-Brunswick qui s’était d’abord installés à St-Joseph de Maskinongé vers 1820. Ils sont mieux connus au Québec sous le nom de Malécites ou Etchemins.
Nominingue: Onamaning pays de l’ocre rouge
Quand les européens ont commencé à explorer la forêt des Laurentides pour exploiter son bois ils ont rencontré des habitants. Nominingue était alors le pays de l’ocre rouge, Onamaning. En 2022 Richard Lagrange a publié Le pays rêvé du curé Labelle qui raconte l’histoire de la colonisation de la vallée de la rivière Rouge en donnant des détails sur l’histoire de ces premiers occupants chassés de leur territoire.
Claude Chauchetière, jésuite, peintre de l’Iroquoisie
Claude Chauchetière missionnaire jésuite en Iroquoisie est un des premiers peintres de la Nouvelle-France. Dans sa Narration annuelle de la Mission du Sault St-Louis depuis la fondation jusqu’à l’an 1686 dont le manuscrit est numérisé à la BANQ il a dessiné 10 scènes représentant des événements historiques de la nouvelle colonie, la rencontre de deux civilisations.
Nitaskinan le territoire de la nation Atikamekw
Le 8 septembre 2014 le conseil de la nation atikamekw a déclaré unilatéralement la souveraineté de la nation atikamekw sur le Nitaskinan, son territoire ancestral. Avant 2014 les québécois ne connaissaient pas les atikamekw, aujourd’hui plus personne au Québec n’ignore leur existence et les problèmes qu’ils vivent. Ça vaut donc la peine de s’affirmer et de se prendre en main.
Ils sont les gardiens de la forêt.
Les Indiens du tricentenaire de Québec
En 1908 pour le tricentenaire de Québec un gigantesque spectacle costumé a eu lieu dans la ville. H.V. Nelles a raconté cette histoire dans un livre intitulé L’Histoire spectacle en français; le titre anglais est plus explicite, The art of nation-building. La fête devait servir à bâtir une nouvelle nation, le Canada. Je me suis intéressé à la place réservée aux Premières Nations dans ce projet.
L’été de l’indien
L’été est fini mais la nature nous offre son plus beau spectacle avant l’hiver. Pour les amérindiens c’était un moment magique propice aux visions surnaturelles. J’ai passé l’été à imaginer les indiens vivant autrefois sur la rivière Jean-Venne, leur Grand Esprit est venu me visiter et m’a emmené rencontrer le vieux sage qui veille depuis des millénaires sur la rivière: il en a vu passer de l’eau!
Les experts ne savent pas tout
On subit leur expertise à cause de la pandémie: les experts savent et il faut leur faire confiance. Maintenant en temps de crise ce sont les experts qui disent aux politiciens quoi faire. Mais il y a une limite à leur expertise, ils ne sont experts que dans ce qu’ils ont pu apprendre à l’école. Face à une situation inédite ils devraient avoir l’honnêteté de dire qu’ils ne savent pas. Un expert archéologue est gentiment venu examiner mon terrain pour m’aider dans mes recherches.
L’aiguisoir sous le pont Rochon
Dans mon dernier article je parlais du rocher qui se trouve sous le pont Rochon et qui est tout à fait spécial. Il est entièrement strié de marques droites gravées dans le rocher. Voici une galerie de photos pour illustrer ce que je veux dire.
Archéologie amérindienne (suite)
J’avais d’abord remarqué que les cailloux de mon terrain étaient plutôt des éclats de roche que des cailloux et qu’il y en avait de toutes les couleurs, ça ne pouvait pas venir de la construction des moulins que je fouillais. J’ai signalé ma découverte au Ministère de la Culture qui m’a demandé de la documenter.
Exploitation d’une mine préhistorique
Les chutes et les falaises de la rivière Jean-Venne ressemblent à une mine exploitée depuis très longtemps. J’ai cherché à comprendre pourquoi et j’ai découvert sur la carte géologique du Québec qu’il y a une émergence de diabase, un dôme volcanique plus récent, qui a été érodée par la rivière et qui affleure juste à cet endroit: une mine de minéraux dont du cuivre et de la pierre de taille.
Une mine dans la rivière
Il y a des dépôts qui ressemblent à du cuivre sur le rocher au bord de la rivière chez moi. Ce n’est pas étonnant on se trouve à la limite de 2 zones géologiques distinctes où la rivière a creusé des affleurements. L’action de l’eau dilue les minéraux et les concentre dans des cavités. On y trouve aussi d’autres matériaux qu’on ne trouve pas ailleurs, de la pierre volcanique dure pour tailler des outils, des pierres à feu…
Les vrais fondateurs de Chertsey
Les colons du Canada ont d’abord eu besoin des amérindiens et ils les ont montés les uns contre les autres pour les utiliser. Au XIXème siècle ceux-ci sont progressivement devenus un obstacle au développement et tout a été fait pour effacer leurs traces et leur mémoire. J’ai été revisiter la Chute-à-Michel que j’avais souvent observée de loin mais jamais de proche: ce n’est pas une chute érodée par la nature, c’est une carrière encore plus grosse que celle de la cascade Rochon. Et personne ne s’est jamais posé de question!