Catégorie: Histoire de Lanaudière
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Les seigneuries de Dailleboust et de Ramezay ou le fief Jouette

Le fief Jouette a été constitué par Joseph Gautier qui a réuni deux seigneuries concédées en 1736 à Jean D’Ailleboust d’Argenteuil et à Louise-Geneviève de Ramezay situées sur des terres pas encore arpentées. L’Honorable Pierre Louis Panet l’a acquis en 1800 alors qu’il n’y avait qu’une maison dans chacune de ces deux seigneuries. On y retrouve aujourd’hui les villages de Ste-Mélanie, Ste-Béatrix et St-Jean-de-Matha.

Les seigneuries de Dailleboust et de Ramezay ont été concédées en 1736 alors que ce territoire était inhabité et à peine exploré. Comme elles n’avaient pas été arpentées les actes de concession les avaient mal délimitées. Un texte sur le fief de Jouette publié dans le Bulletin des recherches historiques en 1952 par J. B. Gareau, c.s.v. récapitule son histoire jusqu’en 1800 et son achat par Pierre Louis Panet.

En descendant des Laurentides la rivière L’Assomption fait plusieurs méandres entre Saint-Jean-de-Matha, Sainte Béatrix et Sainte-Mélanie avant d’arriver dans la plaine.

La seigneurie de Dailleboust

L’orthographe des noms de ces 2 seigneuries est très variable, J. B. Gareau privilégie celle de Dailleboust pour la première concédée le 6 octobre 1736 par le gouverneur Beauharnois et l’intendant Hocquart à Jean Daillebout sieur d’Argenteuil. L’acte de concession décrit:

une étendue de terrain d’une lieue et demie de front sur quatre lieues de profondeur, laquelle sera bornée pour la devanture par la rive du nord de la rivière de L’Assomption; du côté du sud-ouest par la ligne de continuation de la seigneurie de la Valterie; d’autre costé, au nord-est, par une ligne parallelle, tenant aux terres non concédées; et dans la profondeur par une ligne parallelle à la devanture, joignant aussi aux terres non concédées…

L’acte de concession de la seigneurie accordait au seigneur le droit de pêche dans la rivière L’Assomption ainsi que de chasse et traite avec les sauvages dans toute son étendue.

Né le 8 mai 1694 à Québec, Jean d’Ailleboust d’Argenteuil est le fils de Pierre d’Ailleboust d’Argenteuil, seigneur et trafiquant de fourrures, et de Marie-Louise Denys de La Ronde.

Répertoire du patrimoine culturel du Québec

Le chevalier Dailleboust était un noble; en 1714 il avait tué en duel à Montréal le sieur de la Mollerie et avait dû fuir la Nouvelle-France. En 1720 il avait obtenu son pardon du Roi et avait pu y revenir.

Le chevalier Dailleboust ne s’était pas marié et il a terminé sa vie à L’Assomption chez sa nièce Louise de LaValtrie, fille du seigneur de Lavaltrie, Pierre Margan sieur des Forêts.

La concession des seigneuries obligeait les seigneurs à mettre en valeur les terres concédées ce que le seigneur Dailleboust n’a jamais fait; il a donc perdu sa concession mais il a réussi à la regagner peu après, on ne sait pas comment. Et il a réussi à la vendre en 1756 à Joseph Gautier, capitaine de milice de la paroisse de Varennes, alors qu’il n’avait toujours rien fait pour la mettre en valeur.

La seigneurie de Ramezay

La seigneurie de Ramezay a été concédée à Louise-Geneviève de Ramezay veuve du sieur de Boishébert le 7 octobre 1736, le lendemain de la concession faite à Jean Dailleboust. Concession à Geneviève de Ramezay, veuve de Boishébert d’un fief derrière la seigneurie de Dautré:

La seigneurie de Ramezay était aussi appelée seigneurie de Boishébert du nom de sa première concessionnaire.

La concession a été faite selon les mêmes termes et conditions que celle faite au chevalier Dailleboust mais comme il semble que personne n’était venu arpenter les terres concédées les limites de ces seigneuries étaient très imprécises, ce qui a ensuite donné lieu à des difficultés de bornage avec les seigneuries voisines.

… lequel terrain sera borné sur la devanture par la rive du nord de la Rivière de l’Assomption, du costé du sud-ouest par la ligne de la concession nouvellement accordée au Sieur Jean Dailleboust d’Argenteuil, d’autre costé au nord-est par une ligne parallelle tenant aux prolongations de la seigneurie d’Antoye (Antaya)…

Une carte des deux seigneuries datant de 1855 montre pourquoi la rivière L’Assomption avec ses méandres ne pouvait pas servir de limite entre les 2 seigneuries ni avec celles situées en-dessous.

La seigneurie de Ramezay tenait aux prolongations de la seigneurie d’Antoye (Antaya). Antaya (ou D’Orvilliers) est une ancienne seigneurie concédée à Philippe Gaultier de Comporté en 1672, son territoire fait partie de Sainte-Geneviève-de-Berthier depuis l’abolition du régime seigneurial en 1854 (Wikipedia). Mme de Boishébert n’avait pas mis en valeur sa seigneurie, elle s’était contenté d’y faire bâtir une maison et de faire défricher dix arpents.

Joseph Gautier lui a acheté sa seigneurie en 1755, il a acheté celle de Dailleboust en 1756.

Le fief Jouette ou Jouet

Joseph Gautier était un riche cultivateur de Varennes, il a réuni les deux seigneuries qu’il venait d’acheter en les nommant du nom de sa mère, Marie-Josephe Jouet, qui se prononçait Jouette et a été inscrit avec cette orthographe dans les actes notariés.

Il n’y avait que deux petites maisons et quelques arpents de terre cultivée dans tout ce territoire. Pendant les cinquante ans qui se sont écoulés après le double achat de Joseph Gautier, toutes les transactions ou formalités qui s’y rapportaient n’ont eu lieu que sur le papier.

Joseph Gautier avait six enfants et des neveux et nièces et le fief Jouette a été morcelé en parties sans que le territoire soit arpenté; les diverses donations ont donc été faites de façon très approximative.

J.-B. Gareau conclut son texte sur le fief Jouette en racontant qu’après une existence mouvementée et peu durable il a été reconstitué et à nouveau morcelé. Après son acquisition par Pierre-Louis Panet en 1800, la seigneurie de Dailleboust a été partagée en quatre parties et celle de Ramezay en deux parties.

En 1756, la seigneurie d’Ailleboust, qui ne compte alors guère plus qu’une trentaine d’arpents de défrichement, devient la propriété de Joseph Gauthier de Varennes. Quelque trente ans plus tard, ce dernier se départit du fief Jouette qui comprend les seigneuries d’Ailleboust et de Ramezay (dont il a fait l’acquisition en 1755) en faveur de Patrick Langan, un riche commerçant de Montréal. À son tour, il se départit en 1796 du fief Jouette au profit de Nathaniel Hazard Tredwell et de Frederick William Ermatinger.

Sainte-Mélanie – 150 ans d’histoire

À la même page 19 une note donne cette précision qui semble contradictoire (à moins que le fils en question ait racheté et revendu la seigneurie la même année): N’ayant pas été mise en valeur, la seigneurie est retirée au sieur Jean d’Ailleboust en 1741 mais sera rachetée par son fils du même nom en 1756. Selon le Répertoire du Patrimoine culturel du Québec et les autres documents le chevalier d’Ailleboust ne s’est jamais marié et n’a pas eu de fils!

Achat du fief Jouette par Pierre Louis Panet père

Pierre-Louis Panet

PANET, PIERRE-LOUIS, avocat, notaire, seigneur, fonctionnaire, homme politique et juge, né le 1er août 1761 à Montréal, fils de Pierre Panet et de Marie-Anne Trefflé, dit Rottot ; le 13 août 1781, il épousa au même endroit Marie-Anne Cerré, fille de Jean-Gabriel Cerré; décédé le 2 décembre 1812 dans sa ville natale.

Dictionnaire biographique

Pierre-Louis Panet était aussi seigneur d’Argenteuil. Il est décédé en 1812 mais un acte de foi et hommage de son fils nommé lui aussi Pierre Louis Panet datant de 1829 donne des précisions à propos de son achat du fief Jouette le 30 septembre 1800 par adjudication judiciaire des biens de Nathaniel Hazard Tredwell. On ne sait pas comment celui-ci avait pu réunir les parties du fief Jouette morcelé par Joseph Gautier.

La famille Panet a été importante dans l’histoire du Québec, le père de Pierre-Louis était né à Paris à côté du Louvre (paroisse St-Germain-l’Auxerois).

PANET, PIERRE (Pierre-Méru), notaire, fonctionnaire, avocat, juge et homme politique, né en 1731 dans la paroisse Saint-Germain-l’Auxerrois, à Paris, fils de Jean-Nicolas Panet, commis des trésoriers généraux de la Marine, et de Marie-Madeleine-Françoise Foucher ; le 2 octobre 1754, il épousa à Québec Marie-Anne Trefflé, dit Rottot, et ils eurent 17 enfants dont 4 seulement leur survécurent; décédé le 15 juin 1804 à Montréal.

Dictionnaire biographique

Son épouse Marie-Anne Trefflé est décédée en 1801. Le 22 juin, Panet, se disant peu habile à gérer ses affaires, lègue par anticipation tous ses biens, évalués à 111 877#, à ses enfants. Ne se réservant que son épée, son lit et ses vêtements, il demande en retour une pension viagère de £200 par année.

C’est donc à la même époque que Pierre-Louis a acheté le fief Jouette qu’il a reçu son héritage par anticipation. Son père s’était retiré à Lachenaie et il est décédé en 1804. En juin 1801 le notaire de L’Assomption J.-E. Faribault a rédigé l’acte de cession à ses enfants et l’inventaire des biens de Marie-Anne Trefflé qui inventorie tous les biens possédés par une femme de notable de cette époque; ses biens ont été vendus à l’encan, le prix de vente de chaque objet et son acquéreur sont inscrits à l’acte notarié.

Le premier acte de concession que j’ai trouvé dans le greffe du notaire J.-E. Faribault est daté du 25 janvier 1803. L’Honorable Pierre Louis Panet avait fait imprimer des formulaires pour accorder ces concessions et la première a été accordée à Edouard Amiot de la paroisse de St-Paul pour une terre située dans la seigneurie Daillebout, baze Mélanie sous numéro 9.

Acte de foi et hommage par les héritiers Panet

Le 28 mai 1829 Pierre Louis Panet seul fils survivant de feu l’honorable Pierre Louis Panet et Dame Marie Anne Cerré est comparu au château Saint-Louis en la ville de Québec devant Sir James Kempt pour faire acte de foi et hommage pour les fiefs et seigneuries d’Ailleboust et de Ramesay. Il agissait au nom de ses soeurs Louise Amélie âgée de 40 ans, épouse de William Berczy, Charlotte Mélanie âgée de 35 ans, épouse de Louis Levesque, Thérèse Eugénie âgée de 31 ans et Marie Anne âgée de 22 ans.

L’acte de foi et hommage récapitule les actes de concession faits à Jean Daillebout et Louise-Geneviève de Boishébert sans mentionner la vente à Joseph Gautier ni les autres transactions jusqu’à l’acquisition des deux seigneuries par Pierre-Louis Panet en 1800. Le 7ème point rend compte du jugement rendu dans la Cour du Banc du Roi le 6 février 1802 dans une cause où Pierre-Louis Panet père était demandeur et Ross Cuthbert et autres, défendeurs.

… les seigneuries d’Ailleboust et de Ramesay appartenantes au Demandeur seront séparées et divisées des continuations des seigneuries de Lanorai et Dautré par une ligne de trait quarré qui sera tirée de la ligne d’Antaya ou Berthier à cinq lieues et demi du fleuve St Laurent jusqu’à ce que la dite ligne intersecte la Rivière L’Assomption…

Ce détail du plan qui a dû être dessiné par les arpenteurs nommés par la Cour montre les limites des seigneuries appartenant à Pierre-Louis Panet tirées en rouge.

Le 8ème point est le rapport de l’arpenteur Jean Plamondon qui a d’abord établi la limite avec la seigneurie de Ross Cuthbert au sud.

L’arpenteur a ensuite établi les limites avec la seigneurie de Lavaltrie et le canton de Kildare à l’ouest et les limites avec les terres de la Couronne au nord.

Le 9ème point concerne le testament de Marie Anne Cerré mère de Pierre-Louis Panet fils qui a déposé l’acte de foi et hommage.

…pourvu néanmoins que dans le cas ou son fils ainé Leon Panet abandonnerait en faveur de ses autres enfants cy dessus nommés le droit d’ainesse qu’il pouvait réclamer dans les biens nobles tant de sa succession que de celle de Pierre Louis Panet son époux…

Léon Panet aurait dû hériter des seigneuries en tant qu’aîné de la famille mais il est décédé en mer en 1810, avant son père. La commission de toponymie du Québec mentionne qu’un rang situé à St-Félix-de-Valois rappelle son nom:

Son nom rappelle le souvenir de Léon Panet (1784-1810), né à Québec et décédé en mer alors qu’il était marin à bord du navire marchand L’Albion. Son père, Pierre-Louis Panet (1761-1812), possédait la seigneurie de Ramezay où est situé le rang Saint-Léon.

Rang Saint-Léon

Le 10ème point rapporte le testament de Pierre Louis Panet père rédigé en 1807 avant le décès de son fils aîné Léon qui ordonnait que sa succession soit divisée en parts égales entre tous ses enfants survivants dérogeant à la loi quant au droit d’ainesse.

… et à l’instant s’étant mis en devoir de vassal tête nûe sans épée ni esperons et un genouil en terre aurait dit à haute et intelligible voix qu’il rendait et portait entre nos mains la foy et hommage lige que lui et ses dites soeurs sont tenus de rendre et porter au Roy au chateau St Louis de Quebec à cause des dits fiefs et seigneuries de D’Aillebout et de Ramesay…

Pierre Louis Panet fils

Dans une histoire de la famille Panet publiée en 1906 par Pierre-Georges Roy on trouve la généalogie complète de cette famille nombreuse. Un premier fils nommé Pierre-Louis était décédé à 1 an, le second nommé Pierre-Gabriel est aussi décédé en bas âge, Léon est décédé en mer en 1810, Rosalie et Catherine-Héloise sont décédées en bas âge…

Pierre-Louis le second du nom a survécu et il a été le continuateur de la branche de Montréal, ses frères Edouard-Auguste et Jean-Gabriel sont encore décédés en bas âge.

Peu avant son décès Pierre-Louis le père avait fait construire un manoir en 1811 qui existe encore à Ste-Mélanie. En 1816 Marie-Anne Cerré a fait construire un moulin banal sur la rivière L’Assomption pour mettre en valeur ses seigneuries qu’elle a administré tant que son fils était mineur. Pierre-Louis fils semble avoir conclu un premier marché de coupe de bois le 18 janvier 1826 avec des cultivateurs de St-Paul pour 2.000 billots de pin à prendre sur les bords de la rivière L’Assomption dans la seigneurie Daillebout à partir des grandes chutes jusqu’à la limite des terres de la Couronne. Un emplacement précis devait leur être indiqué pour ne pas gêner les autres bûcherons actifs. Le marché a été conclu au village d’Industrie et un des 2 notaires ayant signé était Barthélémy Joliette.

Un autre marché a été conclu par Pierre-Louis Panet le 20 janvier 1826 pour la coupe de 600 billots sur la rivière Noire dans la seigneurie de Ramezay avec Jean-Baptiste Roy. À partir de 1832 sa soeur Louise-Amélie et son mari William Berczy ont pris en charge l’administration des seigneuries.

En 1832, son mari, contraint par les circonstances, vint habiter avec elle la terre de D’Ailleboust, alors tout à fait au milieu de la forêt, éloignée de toute société. C’est ici qu’ils durent se sufiire à eux-mêmes, et ils trouvèrent, en effet, le moyen de couler des jours profondément heureux, tout en faisant le bien parmi leurs censitaires, à qui ils prêchaient l’exemple de mille manières différentes.

Le 18 mai 1832 William Berczy a engagé Joseph Lavallée meunier de Beloeil pour s’occuper du moulin seigneurial de la rivière de l’Assomption; il était aussi chargé du moulin à scie, de la traverse et de l’entretien des chemins.

W. Berczy a alors commencé à concéder des lots dans les seigneuries de Dailleboust et Ramzai:

Il a aussi conclu de très nombreux baux pour les sucreries situées sur les terres du nord des seigneuries en 1833 et en 1834.

Lire: Les sucreries de Ste-Béatrix et St-Jean-de-Matha

Plusieurs pages sont consacrées à Louise-Amélie qui habitait le manoir Panet de Ste-Mélanie (qui existe encore aujourd’hui) avec son mari William Berczy qui a été le principal administrateur des seigneuries.

Charlotte-Mélanie, Thérèse-Eugénie et Marie-Anne se sont mariées, elles ont habité à Ste-Mélanie et à Berthier. L’histoire de la famille Panet donne aussi de nombreuses informations.

Manoir Panet en 2017
Le manoir Panet en 2017

À la mort de Louise-Amélie Panet, son mari William Bent Berczy sera seigneur jusqu’à son décès survenu en 1873. Les obsèques de la seigneuresse eurent lieu dans l’église paroissiale de Sainte-Mélanie. Seigneur de 1873 à 1906, Pierre-Thomas Lévesque, fils de Charlotte-Mélanie Panet et de Louis Lévesque sera le dernier à occuper le manoir seigneurial qui sera plus tard vendu à Cuthbert Massicotte. Louis Lévesque avait hérité des quatre parts de la seigneurie par son mariage avec sa cousine germaine, Marie-Louise Panet, fille de Pierre-Louis Panet.

Sainte-Mélanie – 150 ans d’histoire

Le 28 juin 1838 Joseph Massicot capitaine de milice et Charles Ribardy dit Sansoucy cultivateurs à Daillebout ont signé un acte de notoriété pour certifier que depuis plusieurs années Louis Meru Panet, Caroline Panet épouse de A. O. Saunders et Caroline Stuart épouse de James Morrell présomptifs héritiers de Pierre Horace Panet seraient absents de la province; l’acte a été signé en la demeure de Marie-Anne Panet sa veuve au dit lieu de Daillebout. Marie-Anne Panet était la dernière fille de Pierre-Louis et elle avait épousé son cousin Pierre-Horace. Le 27 septembre Pierre-Louis Panet a racheté à Marie-Anne Panet le cinquième indivis lui appartenant pour 212 livres mais il n’est pas précisé de quelle propriété il s’agit, sans doute sa part des seigneuries.

Le 16 janvier 1838 William Berczy et Peter-Charles Loedel ont fait une déposition contre Charles Guilbault cultivateur de la seigneurie de Dailleboust qui a refusé de prêter le serment d’allégeance à la Reine et a incité les autres à le suivre; Joseph Massicot capitaine de la milice avait convoqué les habitants au manoir de W. Berczy pour prêter le serment.

Déposition de Peter Charles Loedel, juge de paix (16 janvier 1838)
William Bent Berczy, la seigneurie d'Ailleboust
Fête de la moisson à Ste-Mélanie, W. Berczy – Musée des Beaux-Arts du Canada

Lire la suite: Les seigneuries de Ramezay et D’Ailleboust vers 1855

Carte du Québec

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