Le Cabastran a été la première boîte à chansons de Joliette en 1963. Son local était une grange du rang Base-de-Roc au bord de la rivière l’Assomption. Félix Leclerc, Gilles Vigneault, Claude Léveillée, Pauline Julien, Clémence Desrochers et beaucoup d’autres artistes y ont présenté des spectacles. Il a changé de nom en 1967 pour s’appeler Le Tournesol et a fermé à la fin de la saison 1968.
Journaux anciens
Liste des articles écrits à partir des journaux anciens
Les journaux anciens sont une source d’information précieuse. Beaucoup sont maintenant accessibles en ligne puisqu’ils ont été numérisés. La recherche par mot-clef est aléatoire car le texte est parfois difficile à déchiffrer mais elle fonctionne quand même.
Les pylônes de la commémoration du centenaire de Joliette
La ville de Joliette aime beaucoup commémorer son histoire. En 1923 elle a fêté le centenaire de sa fondation, puis en 1964 elle a encore fêté son centenaire, celui de son incorporation. En 1973 elle a oublié de fêter le 150ème de sa fondation, mais pas en 2014 pour le 150ème de l’incorporation. En 2023 elle célèbre le 200ème de sa fondation et le maire a promis une programmation qui passera à l’histoire. Les commémorations de 1964 ont été les plus grandioses jamais organisées.
L’industrie de la Culture: Joliette en 1923 et en 2023
En 2023 on célèbre le 200ème anniversaire de la fondation du village d’Industrie devenu la ville de Joliette, un anniversaire que la Ville fête avec une programmation qui passera à l’Histoire. En 1923 la commémoration du premier centenaire avait été très remarquable, toute la population de Joliette avait participé. En 2023 la Culture est une industrie organisée par des spécialistes en communication qui ont étudié à l’université, autrefois il fallait s’en remettre à des amateurs bénévoles
Nominingue, apogée et déclin: 1907-1916
En 1906 Nominingue avait atteint l’apogée de son activité économique. Depuis 1904 le Train du Nord y avait son terminus et c’était le point d’accès et de ravitaillement pour les chantiers de bois. La cour de justice, l’évêché, les bureaux administratifs régionaux devaient bientôt y être établis et la prospérité en découler. Cette effervescence ne va durer que quelques années, en 1909 la ligne de train a été prolongée jusqu’à Mont-Laurier et le déclin a aussitôt commencé.
Les pionniers du lac Nominingue, troisième acte (1900-1906)
L’histoire des pionniers du lac Nominingue et de la fondation du village est tellement bien documentée dans la presse que je trouve beaucoup d’informations, je me suis arrêté à l’année 1906 pour l’instant. Le prolongement de la ligne de chemin de fer de Labelle à Nominingue va faire naître beaucoup d’activités et rêver de projets qui ne se réaliseront pas tous. Le conflit grandissant entre les colons et les compagnies forestières exploitant le bois de pulpe occasionnait de plus en plus de protestations et a obligé le gouvernement à (essayer de) mieux légiférer.
Les pionniers du lac Nominingue, deuxième acte (1890-1899)
Durant les années 1880 le curé Labelle s’était servi des journaux pour promouvoir la colonisation du nord afin d’y établir des agriculteurs. Des centaines de milliers de familles pourraient s’établir sur ces terres immenses et inoccupées pour y vivre prospères et heureuses. Au cours des années 1890 les pionniers du lac Nominingue vont constater que le climat n’y est pas aussi doux que prévu pour la pratique de l’agriculture et que sans chemins carossables il n’y a pas de progrès possible.
Les pionniers du lac Nominingue, premier acte (1879-1889)
Nominingue a été le symbole de la colonisation des Hautes-Laurentides. Le curé Labelle a mené une campagne de propagande très moderne pour vanter cette région fertile où le climat est presque aussi doux qu’à Montréal et inciter des familles à venir s’y établir. Le drame Les pionniers du lac Nominingue ou les avantages de la colonisation joué en 1881 à Ste-Thérèse en est un exemple. Pour sa propagande il s’est servi de la presse qui a rapporté la fondation de Nominingue en détail, ce qui permet de retrouver son histoire dans les archives de la BANQ. Le premier acte de ce drame est la période 1879-1889.
L’incendie du centre de Joliette en 1881
Autrefois presque toutes les maisons étaient en bois et quand un incendie éclatait il se propageait dans la ville. C’est ce qui est arrivé au centre-ville de Joliette en 1881. Le 10 juillet le quartier commercial entre la place Bourget et l’église a été rasé par les flammes. Le lendemain un autre incendie a encore détruit 35 maisons.
L’Ami du Colon et la coopérative de Nominingue
Le 8 juin 1906 le premier numéro du journal L’Ami du Colon – Organe de la Coopérative des Colons du Nord est paru. Depuis 1891 les Chanoines Réguliers de l’Immaculée-Conception étaient installés dans leur monastère de Nominingue d’où ils faisaient la promotion de la colonisation, poursuivant la mission commencée par le curé Labelle. Jusqu’en 1912 ce journal raconte l’histoire locale des pays d’en-haut.
Les premières librairies de Joliette
Vers 1860 le taux d’alphabétisation de la population québécoise était d’environ 50% et il était plus faible à la campagne qu’en ville. La librairie Delisle a été la première à Joliette à vendre des livres dans une boutique spécialisée en 1870. Mais la demande pour la littérature était encore insuffisante, les libraires devaient diversifier leur offre. En 1889 la librairie de MM. N. A. Guilbault & Cie vendait aussi du poisson frais ou en bocaux.
Le BON journal catholique de Joliette et les juifs
Après la crise de 1929 l’Église Catholique a mené une campagne de renouveau moral en utilisant les outils de la modernité qu’elle dénonçait, la presse. À Joliette c’est le journal L’Action Populaire appartenant à l’Évêché qui a été enrôlé pour mener la croisade (et ses dérives). Quand on veut purifier les mœurs il faut trouver des coupables. À Joliette il y avait quelques juifs: ils ont déguerpi.
La débâcle de la rivière L’Assomption en 1885
Au printemps 1885 la débâcle de la rivière L’Assomption a détruit presque toutes les installations situées sur ses rives en passant à Joliette. Les dommages ont été considérables, 5 ponts ont été emportés et tous les moulins ont été endommagés, une partie de la ville a été inondée. Le récit des journaux permet de documenter les moulins en activité à Joliette en 1885.
L’eau de Pit à l’aqueduc de Joliette
L’eau sulfureuse que Pierre « Pit » Laforest a découverte en 1893 en creusant un puits artésien de 65 pieds de profondeur sous le filtre de l’aqueduc de Joliette est vite devenue célèbre, on l’appelait l’eau de Pit. Mais le soufre ça ne sent pas très bon et certains petits malins de la ville l’avaient rebaptisée l’eau de pet, pour rimer avec Joliette.