Les frères Henry et Roderick MacKenzie ont d’abord travaillé pour la Compagnie du Nord-Ouest à la traite des fourrures. En 1803 Henry est devenu agent de la seigneurie de Terre-bonne que son frère Roderick a achetée en 1814. Avec Jacob Oldham et d’autres partenaires ils ont formé la société MacKenzie, Oldham & Co. qui a géré les moulins de Terre-bonne. La documentation des greffes des notaires permet de compléter les informations que l’on trouve sur leur histoire dans les archives historiques.
Moulin
Documentation sur les moulins de la région Lanaudière
En 2017 j’ai découvert un moulin à scie et un moulin à farine sur le terrain où j’habitais au bord de la rivière Jean-Venne à Chertsey. J’ai fait des recherches pour essayer de comprendre comment ils fonctionnaient et des fouilles pour en dégager les vestiges. Depuis que j’habite Joliette je documente les moulins de la région de Lanaudière.
Moulins à vent et à vapeur autour de Repentigny
Christian Roy dans son Histoire de Repentigny (1995) a raconté l’histoire des 3 moulins à vent de la ville de Repentigny mais les moulins de Lachenaie, Legardeur et Charlemagne sont moins bien documentés. Comme il était impossible de construire des moulins à eau sur le fleuve Saint-Laurent et la rivière de l’Assomption ce sont des moulins à vent puis à vapeur qui ont permis le développement de ces territoires.
Le capitaine Jean Protais Odet d’Orsonnens à St-Roch
Jean Protais Odet d’Orsonnens s’est installé au village de St-Roch de l’Achigan vers 1816 et il a fait construire en 1820 un moulin à cardes sur sa propriété située à côté du moulin seigneurial de Charles de St-Ours. Dans l’histoire du Manitoba il est connu pour avoir ratifié le premier traité conclu avec les nations amérindiennes de l’ouest canadien. Il a conclu des dizaines d’actes chez les notaires de St-Roch qui permettent de documenter son histoire.
Expertise des moulins de Firmin Perrin à Berthier
En 1862 après un procès et un jugement porté devant la Cour d’Appel, la Cour Supérieure du Bas-Canada a ordonné qu’une expertise soit faite sur les moulins que l’Honorable James Cuthbert avait concédés à Firmin Perrin notaire de Berthier en 1848. Trois experts accompagnés de témoins et de deux notaires ont examiné les moulins et les livres comptables pendant 9 jours avant de rédiger un rapport qui donne beaucoup d’informations sur le fonctionnement des moulins à cette époque.
Les moulins de L’Épiphanie et Saint-Roch-de-l’Achigan
La ville de L’Épiphanie s’est d’abord appelée L’Achigan, elle a été fondée par les seigneurs de Saint-Sulpice qui y ont construit un moulin à scie et un moulin à farine pour leurs censitaires à partir de 1732. Il n’y avait pas de moulin dans le village de L’Assomption en plein essor. Les terres se sont vite développées le long de la rivière L’Achigan autour de Saint-Roch puis le long de la rivière Saint-Esprit.
Les moulins des seigneuries de Berthier, Dautray et Lanauray
Les seigneuries de Dautray, Lanauray et Berthier n’ont pu se développer qu’après la Grande Paix de 1701 qui a mis fin aux guerres avec les iroquois qui arrivaient par la rivière Richelieu (rivière des Iroquois autrefois) située juste en face à Sorel pour attaquer Villemarie. Le premier moulin à être documenté par un acte notarié dans ces seigneuries est le moulin Dautray construit vers 1711 pour Jean-Baptiste Neveu seigneur.
Le moulin banal de Marie-Anne Cerré à Ste-Mélanie
En 1816 Marie-Anne Cerré veuve de Pierre-Louis Panet seigneur de Daillebout et de Ramezay a conclu un marché pour construire des moulins à farine et à scie sur la rivière L’Assomption; le village de Sainte-Mélanie n’existait pas encore. Pour développer ces seigneuries il fallait d’abord y construire un moulin banal pour moudre le grain et scier le bois de construction des censitaires.
Edward et Charles Edward Scallon marchands de bois
Edward Scallon a été le principal marchand de bois sur le bassin de la rivière L’Assomption pendant 20 ans jusqu’à sa mort en 1864. En 1858 Charles-Edward Scallon est arrivé au village d’Industrie, il était aussi commerçant de bois et il a aussi rédigé des centaines de contrats notariés. Je n’ai d’abord pas remarqué que c’était un autre, puis je me suis demandé quel était leur lien de parenté. C’est dans le testament d’Edward que j’ai trouvé la réponse, ils étaient cousins.
Les cageux et les forêts de pin de Lanaudière
À partir de 1800 le Canada a exporté ses forêts de bois de pin vers l’Europe. Les arbres étaient sciés et transportés au moulin pour être transformés en pièces de charpente, mâts, madriers et planches. Les cageux ou raftmen faisaient ensuite descendre ces pièces sur des cages assemblées en radeaux par les rivières jusqu’au fleuve pour rejoindre le port de Québec sans les endommager.
Les premiers moulins de Saint-Liguori (1811-1845)
J’avais commencé à documenter les moulins construits sur la rivière Ouareau et le commerce du bois. Il me manquait des éléments, je le savais, j’ai reçu de nouvelles informations et de l’aide pour les interpréter. Voici une longue liste de documents trouvés dans les greffes des notaires qui apportent des informations très détaillées.
Les 18 moulins du canton de Brandon en 1853
Le plan du canton de Brandon publié en 1853 montre tous les moulins actifs à cette époque. Pour documenter la carte des moulins de Lanaudière que je construis, je cherche des informations fiables permettant de les localiser mais les cartes anciennes ne montrent en général que les principaux établissements. Beaucoup de moulins ont été construits à cette époque, il y en avait au moins 18 juste dans le canton de Brandon en 1853.
L’exploitation industrielle du bois sur la rivière Ouareau
Le commerce du bois sur la rivière Ouareau autrefois appelée Lacouareau a commencé vers 1800. L’exploitation industrielle du bois sur la rivière Ouareau a été très importante mais elle est mal documentée dans l’histoire de St-Liguori, Rawdon, Chertsey et des autres villages qu’elle parcourt. Ce long article est une synthèse de plusieurs chroniques déjà publiées récapitulant cette histoire.
Les 14 moulins de St-Félix en 1871
En 1871 il y avait 14 moulins recensés à St-Félix-de-Valois et seulement 5 à Joliette. Tous ces moulins se trouvaient sur la rivière Bayonne et ses affluents, la rivière Berthier et la Grande Coulée, la rivière L’Assomption passe à côté du village de St-Félix mais n’en fait pas partie. Le plus ancien moulin daterait de 1815.