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Expertise des moulins de Firmin Perrin à Berthier

Edward-Octavian Cuthbert

En 1862 après un procès et un jugement porté devant la Cour d’Appel, la Cour Supérieure du Bas-Canada a ordonné qu’une expertise soit faite sur les moulins que l’Honorable James Cuthbert avait concédés à Firmin Perrin notaire de Berthier en 1848. Trois experts acompagnés de témoins et de deux notaires ont examinés les moulins et les livres comptables pendant 9 jours avant de rédiger un rapport qui donne beaucoup d’informations sur le fonctionnement des moulins à cette époque.

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Les moulins de L’Épiphanie et Saint-Roch-de-l’Achigan

Pierre-Roch de Saint-Ours

La ville de L’Épiphanie s’est d’abord appelée L’Achigan, elle a été fondée par les seigneurs de Saint-Sulpice qui y ont construit un moulin à scie et un moulin à farine pour leurs censitaires à partir de 1732. Il n’y avait pas de moulin dans le village de L’Assomption en plein essor. Les terres se ont vite été développées le long de la rivière L’Achigan autour de Saint-Roch puis le long de la rivière Saint-Esprit.

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Les moulins des seigneuries de Dautray et de Berthier

Les moulins de Berthier et D'Autray

Les seigneuries de Dautray et de Berthier n’ont pu se développer qu’après la Grande Paix de 1701 qui a mis fin aux guerres avec les iroquois qui arrivaient par la rivière Richelieu (rivière des Iroquois autrefois) située juste en face à Sorel pour attaquer Villemarie. Le premier moulin à être documenté par un acte notarié dans ces seigneuries est le moulin Dautray construit vers 1711 pour Jean-Baptiste Neveu seigneur.

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Le moulin banal de Marie-Anne Cerré à Ste-Mélanie

En 1816 Marie-Anne Cerré veuve de Pierre-Louis Panet seigneur de Daillebout et de Ramezay a conclu un marché pour construire des moulins à farine et à scie sur la rivière L’Assomption; le village de Sainte-Mélanie n’existait pas encore. Pour développer ces seigneuries il fallait d’abord y construire un moulin banal pour moudre le grain et scier le bois de construction des censitaires.

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Joseph Burr Twiss horloger au village d’Industrie

Joseph Burr Twiss

Joseph Burr Twiss et Russell Twiss ont fabriqué et vendu des horloges dans le village d’Industrie et à St-Liguori à partir de 1837, leurs horloges sont collectionnées dans des musées et pourtant la seule mention de Joseph Burr Twiss dans le livre Histoire de Joliette est pour dire qu’il y tenait une maison de pension en 1851. Les historiens de Joliette ne sont pas très curieux et les autres affirment que Joseph Burr s’est retiré des affaires en 1837 mais c’est faux.

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La Semaine Missionnaire de Joliette en 1927

La Semaine Missionnaire de Joliette

En 1927 la ville de Joliette a accueilli la première semaine missionnaire organisée au Canada. La puissance du clergé québécois était à son apogée, le Québec n’était plus une terre de missions mais de missionnaires: les anciens coureurs des bois parcouraient le monde pour évangéliser les païens.

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Le peuplement de Nominingue de 1881 à 1911

Nominingue a été fondé en 1881 dans le canton Loranger; c’était alors la forêt et on n’y trouvait que des amérindiens et quelques bûcherons. En 1911 Nominingue avait atteint son plein développement avec 1.100 habitants recensés dont de nombreux commerçants, avant de lentement décliner quand tout le bois exploitable avait été exploité et que la ville de Mont-Laurier l’eut remplacé comme centre administratif des Hautes-Laurentides.

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Les Indiens Wolastoqiyik de Rawdon et Chertsey

Le peuple des Wolastoqiyik

En 1842 un groupe d’Indiens a déposé une pétition pour obtenir du gouvernement des terres dans les Townships de Rawdon et Chertsey. La liste de ces Indiens et leur pétition ont été conservés aux Archives du Canada. C’était un groupe de Wolastoqiyik de la rivière St-Jean au Nouveau-Brunswick qui s’était d’abord installés à St-Joseph de Maskinongé vers 1820. Ils sont mieux connus au Québec sous le nom de Malécites ou Etchemins.

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Le recensement du comté de Joliette en 1861

Recensement Joliette 1861

Avant que le Village d’Industrie ne devienne la Ville de Joliette en 1864 un comté avait déjà été nommé en l’honneur de Barthélémy Joliette. Le district du comté de Joliette du recensement canadien de 1861 comprenait la paroisse St-Charles-Borromée, le collège Joliette, le couvent Joliette et les villages avoisinants. Il comprenait aussi le sous-district de Joliette où il n’y avait que des chantiers de bois. C’est un peu mélangeant et j’ai mis du temps à m’y retrouver.

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Edward et Charles Edward Scallon marchands de bois

Edward Scallon marchand de bois

Edward Scallon a été le principal marchand de bois sur le bassin de la rivière L’Assomption pendant 20 ans jusqu’à sa mort en 1864. En 1858 Charles-Edward Scallon est arrivé au village d’Industrie, il était aussi commerçant de bois et il a aussi rédigé des centaines de contrats notariés. Je n’ai d’abord pas remarqué que c’était un autre, puis je me suis demandé quel était leur lien de parenté. C’est dans le testament d’Edward que j’ai trouvé la réponse, ils étaient cousins.

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La succession de Barthélémy Joliette

La veuve Joliette et la succession de Barthélémy Joliette

Barthélémy Joliette administrait la seigneurie de Lavaltrie à sa façon et en 1850 quand il est décédé sa succession a hérité d’une situation très complexe. Une partie des biens seigneuriaux était en propriété indivis et ils avaient servi de caution pour la construction du train. De son vivant personne n’osait l’affronter, sa veuve Charlotte Tarrieux Taillant DeLanaudière a dû rendre les comptes à sa place.

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Plan d’une maison de L’Industrie en 1852

François Benjamin Godin a été un avocat célèbre de Joliette. En 1852 il a été un des premiers à faire construire une maison sur les lots de la terre de l’église que les époux Joliette avaient donnée à la paroisse en 1850. Le plan de cette maison de 2 logements locatifs a été conservé dans le greffe du notaire du village de L’Industrie.

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La construction du marché Bonsecours de L’Industrie

Marché Bonsecours Joliette

En 1851 les commerçants de L’Industrie ont formé un syndic pour la construction d’un nouveau marché. Le premier marché construit en 1837 se trouvait près du moulin dans un lieu souvent inondé, il fallait le déménager. Les syndics se sont mis d’accord et ont choisi un nouveau site. Mais le curé Manseau avait d’autres intérêts, il a réussi à faire construire un autre marché sur la terre qu’il venait de recevoir en donation. La municipalité de Berthier N°2 a dû régler la chicane.

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