Le village d’Industrie a été fondé pour exploiter les forêts de pin du nord de la seigneurie de Lavaltrie. Dans une brochure publiée pour son bicentenaire la Ville de Joliette écrit que Barthélémy Joliette, Peter-Charles Loedel et Edward Scallon se sont associés pour faire le commerce du bois vers 1837. Selon les contrats notariés conclus au village d’Industrie leur collaboration aurait commencé en 1839, Edouard Scallen étant le procureur de Joliette et Loedel à Québec.
Les 2 publications du bicentenaire de la Ville de Joliette
Pour le bicentenaire de sa fondation la ville de Joliette a publié un guide toponymique et une brochure historique documentant les principales industries. À la section Scierie (bois d’oeuvre) on lit:
Le commerce du bois est intimement lié à la fondation du Village d’Industrie. Au printemps 1823, les premiers ouvriers s’activent à déboiser le secteur choisi par Barthélemy Joliette (1789-1850), en bordure d’une succession de rapides sur la rivière L’Assomption. Ces rapides génèrent un important pouvoir hydraulique, qui permettra d’établir une série de moulins.
200ème du village d’Industrie
Dans cet historique Barthélémy Joliette aurait tout fait tout seul: il a choisi le site, il a fait construire le moulin et il a entrepris le commerce du bois.
Mais c’est exagéré. Les 3 seigneurs de Lavaltrie ont financé la construction du moulin. Si Pierre-Paul de Lanaudière n’a ensuite pas été très actif, Joliette et Loedel l’ont géré conjointement. Et Edward Scallon est ensuite devenu le principal entrepreneur de la région et le seul à être devenu riche. Peter-Charles Loedel et Edward Scallon ont été aussi importants pour le commerce du bois que Barthélémy Joliette.
Il est inutile de raconter l’histoire de B. Joliette qui est déjà bien documentée. Dans le guide toponymique on trouve une fiche racontant brièvement la vie d’Édouard Scallon:
Selon moi il s’appelait plutôt Edward et selon le dictionnaire biographique du Canada Édouard Scallon serait plutôt né en 1813. Et selon les recherches faites par les responsables de la maison Antoine Lacombe il n’a jamais habité cette maison. Cette information a sans doute été copiée dans le Répertoire du Patrimoine Culturel du Québec où on lit qu’il est né en 1813 et qu’il a habité la maison Lacombe, personne n’a pris la peine de vérifier ces informations avant de les publier. Le plus amusant est l’information mentionnant son moulin à lin, il s’agissait plutôt d’un moulin à fouler la laine. [Ces informations ont depuis été corrigées après que j’ai signalé ces erreurs].
Mais ce ne sont que des détails sans importance. Vers 1858 E. Scallon a fait construire un moulin moderne près de la maison Lacombe sur l’île des Soeurs où il aurait voulu fonder le village d’Entreprise en continuation avec le village d’Industrie fondé par B. Joliette.
Le nom de Peter-Charles Loedel n’est pas inscrit dans le guide toponymique. Il a pourtant toujours travaillé en collaboration étroite avec Barthélémy Joliette, ils ont fait construire les moulins ensemble, ils ont fondé le village d’Industrie ensemble et ils ont fait le commerce du bois ensemble. Ils se sont ensuite associés ensemble avec Edward Scallon dans la compagnie Joliette, Loedel & Scallon.
C’est à partir de 1842 que le commerce du bois a pris son envol au Canada, le montant collecté par le gouvernement pour les coupes de bois avait alors été multiplié par 75 par rapport à 1841. Avant il n’y avait pas de réglementation et le gouvernement ne percevait pas de droits sur le bois coupé sur les terres de la Couronne. Les seigneurs de Lavaltrie ont d’abord coupé les pins blancs de leur seigneurie puis ceux des seigneuries de Daillebout et Ramsay; ils ont ensuite dû acquérir des lots dans les cantons ou des droits de coupe sur les terres de la Couronne pour développer le Village d’Industrie.
Jean-Olivier Leblanc a été le notaire du village d’Industrie et on trouve dans son greffe de très nombreux contrats notariés signés par Joliette, Loedel et Scallon permettant de documenter leur association de 1839 jusqu’à la mort de B. Joliette en 1850.
La distillerie du village d’Industrie
Joliette et Loedel étaient co-seigneurs et associés dans toutes leurs entreprises, en 1839 ils ont engagé Edouard Scallen comme procureur pour négocier un contrat de whisky à Québec avec Edouard et Thomas Ryan de Dublin en Irlande.
Le 19 novembre 1839 B. Joliette et P.-C. Loedel ont cautionné un autre contrat conclu par E. Scallon avec Edouard et Thomas Ryan. En 1840 le procureur de Joliette et Loedel était Richard Attkins de Québec. En janvier 1840 Barthélémy Joliette s’est associé à Edward Scallon en lui vendant pour 125 livres sa nouvelle distillerie alimentée par un canal, construite près du moulin. Le contrat notarié de la cession de la distillerie par Joliette à Scallon montre qu’ils restaient associés de moitié dans son exploitation.
La ville de Joliette écrit que la source de cette photo est une collection privée. Selon le musée McCord la photo aurait été prise au studio Notman de Montréal et elle fait partie du domaine public.
Dans le contrat de cession de la distillerie à Scallon on lit que c’est B. Joliette qui s’est porté caution pour le contrat de whisky avec Ryan Brothers.
En février 1841 un nouveau contrat a été conclu avec les frères Ryan par Richard Edouard Bright de Québec au nom de Joliette et Loedel qui en étaient les garants. La distillerie aurait brûlé en avril 1841 pourtant en novembre 1841 un nouveau contrat a été conclu par E. Scallon avec Ryan Brothers, en son nom et au nom de Joliette et Loedel. Ces contrats concernaient peut-être aussi le commerce du bois puisqu’ils ont continué après 1841.
Le commerce du bois à L’Industrie en 1840
La ville de Joliette continue l’histoire du village d’Industrie en racontant la construction d’un second moulin à scie de l’autre côté de la rivière vers 1837 par B. Joliette et P.-C. Loedel en association avec Édouard Scallon.
Je n’ai rien trouvé montrant l’implication d’E. Scallon dans la construction de ce second moulin à scie. Je ne crois pas qu’il ait eu beaucoup de capital au départ, les contrats qu’il signait étaient endossés par Joliette et Loedel et je n’en ai pas trouvé avant 1839 (chez J. O. Leblanc). Le 25 juin 1838 B. Joliette et P.-C. Loedel ont conclu un compromis avec Charles Bernard marchand de Berthier à propos de l’approvisionnement de leurs chantiers de bois et il n’est pas fait mention d’E. Scallon.
Mais à partir de 1841 E. Scallon a fait de très nombreuses transactions notariées concernant le commerce du bois. Il a d’abord été l’exécutant des seigneurs Joliette et Loedel puis leur associé; vers 1847 il a pris le contrôle du commerce du bois sur le bassin de la rivière L’Assomption.
Un marché du 25 novembre 1841 entre Édouard Scallen et Amable Marchand pour 300 madriers de pin à livrer au boom de Mr. Joliette (en amont de son moulin) est le premier d’une longue série de transactions conclues par E. Scallon: achat de bois, achat et vente de terrains, obligations et quittances.
Le 7 décembre B. Joliette, P.-C. Loedel et E. Scallon ont conclu un marché avec Charles Guilbault de Ste-Mélanie pour approvisionner leurs chantiers de bois en foin, avoine et pois pour l’année 1842.
Le 15 janvier 1842 Peter-Charles Loedel, chirurgien, a signé en son nom et en celui de Barthélémy Joliette, écuyer, un document proclamant officiellement les droits de coupe qu’ils avaient obtenu du gouvernement de la Reine pour exploiter le bois de pin du bassin de la rivière L’Assomption sur les terres de la couronne. Pour 125 livres ils avaient le droit de couper 6.000 billots le long de la rivière sur 15 miles au nord des seigneuries de Ramzay et Daillebout sur une largeur de 2 miles sur chaque rive. Le document est signé Peter Charles Loedel et les témoins étaient E. Scallon et Charles H. Panneton.
Le 1er avril 1843 E. Scallon a conclu un achat de 350 madriers de pin avec Michel Boisvert, propriétaire d’un moulin à St-Ambroise sur la rivière Blanche (vers le chemin Wilbrod). Le 12 avril dans un contrat avec John McGowan, lumberman, où P.-C. Loedel est désigné comme représentant de Ryan Brothers, E. Scalon achète toute la production du moulin à scie Lefebvre situé sur la rivière L’Assomption entre le 2ème et le 3ème rang de Kildare (île Bordeleau). Le 30 mai E. Scallon achète une première terre, celle de François Ratel père.
Le 2 décembre E. Scallon conclut un marché avec Alexis Coutu de St-Félix-de-Valois pour qu’il scie à son moulin en priorité le bois sorti de ses chantiers. Le 4 décembre Charles Guilbault de Ste-Mélanie a conclu un nouveau marché pour approvisionner les chantiers de Joliette, Loedel et Scallon.
Le 4 janvier 1844 Robert Winters a vendu à E. Scallon tout le bois de pin à prendre sur sur le lot 4 du 9ème rang de Kildare. Le 21 février E. Scallon a signé un contrat avec Ryan Brothers représenté par P.-C. Loedel pour l’achat de toute la production de bois de pin scié au moulin de Michel Boisvert situé dans le 8ème rang de Kildare. Le contrat a été conclu entre E. Scallon et P. C. Loedel; pour garantir le contrat E. Scallon a mis ses propriétés en garantie: 2 lots situés dans le village d’Industrie bornés par le chemin du roy, Barthélémy Joliette et Joseph Coutu. En quelques années il avait amassé assez de capital pour être indépendant.
E. Scallon était indépendant et il faisait scier son bois dans plusieurs moulins, Lefebvre, Boisvert et Coutu, en amont des moulins du village d’Industrie, il achetait du bois jusque sur la rivière l’Achigan.
Le 21 août 1844 John Short(?) de New Glasgow sur la rivière de l’Achigan a vendu à Edward Scallon 4.000 morceaux de pin blanc à livrer à Repentigny devant chez Amable Deschamp.
Le 23 août le marché d’approvisionnement des chantiers a été conclu avec Joseph Ducharme de St-Ambroise. Le 8 novembre E. Scallon a conclu un marché avec Médard Desmarais pour la construction de sa maison dans le village, un bâtiment de 60 pieds par 25, une écurie et une grange. Le 7 décembre un autre marché d’approvisionnement a été conclu avec Pierre Etu de St-Ambroise.
Le 22 août 1845 l’Honorable Barthélémy Joliette, notaire, Peter-Charles Loedel écuyer chirurgien et Edward Scallon marchand, tous trois du village d’Industrie ont obtenu de nouveaux droits de coupe en tant que marchands de bois faisant affaire sous le nom de Joliette, Loedel & Scallon.
La concession a été agrandie à 26 miles par 10 miles de large (au lieu de 15 par 2) pour récolter le même nombre de billots de pin blanc qu’en 1842 soit 6.000 pour 125 livres.
Edward Scalon était devenu associé à part entière.
Le 26 novembre 1845 le marché d’approvisionnement des chantiers de messieurs Joliette, Loedel et Scallon par Joseph Ducharme, cultivateur au grand ruisseau, a été renouvelé. Le 6 octobre 1846 le contrat entre Thomas Ryan et E. Scallon a été résilié, P.-C. Loedel agissait en tant que représentant de T. Ryan. Le 9 décembre un marché a été conclu avec Louis Latour dit Forget de St-Félix-de-Valois pour approvisionner les chantiers de messieurs Joliette, Loedel et Scallon sur la rivière Noire.
Le 17 mars 1847 François Ratel père a cédé la coupe du bois de pin se trouvant sur son lot à E. Scallon pour faire du découvert. En 1847 il restait encore du bois de pin à couper autour du village d’Industrie. Le 20 avril E. Scallon, marchand, a loué à Charles Héliodore Panneton, marchand, un emplacement situé dans le village près du moulin bâti de maison, laiterie, écurie, hangard, remise.
Edward Scallon prend le dessus
Dans le livre Histoire de Joliette de Claude Martel (2015) on lit que Edouard Scallon cesse son association avec Joliette et Loedel en 1847, la jugeant peu rentable; mais on peut aussi prétendre qu’il avait des inquiétudes quant à la façon dont Barthélémy Joliette gérait ses affaires. C’est ce que confirme un avis publié dans la The Canada Gazette du 5 février 1848.
À partir de 1847 E. Scallon a conclu de très nombreuses transactions d’achat et de vente de terrains et de prêt d’argent chez le notaire J. O. Leblanc. Il était devenu le principal entrepreneur forestier du village d’Industrie.
- 5 juin 1847 vente par Médard Martineau à E. Scallon
- 7 juillet vente à faculté de réméré par Joseph Myé à E. Scallon (réméré: le vendeur reste occupant du lot)
- 12 octobre vente par E. Scalon à Louis Partenais
- 19 octobre vente par E. Scallon à François Grégoire
- 4 décembre vente à réméré de Narcisse Harnois à E. Scallon
- 28 janvier 1848 vente à réméré de André Laporte à E. Scallon
- 14 mars vente à réméré de Joseph Desroches à E. Scallon
- 14 mars vente à réméré de Xavier Beaudry à E. Scallon
- 6 mai vente conditionnelle de Jean-Baptiste Jacquet(?) dit Julien à E. Scallon
- 8 juin vente par E. Scallon à David Gareau
- 1er septembre vente par E. Scalon à (?) Trudeau, meunier
- 23 octobre vente à réméré de Ambroise Tessier à E. Scallon
- 27 octobre vente à réméré de André Auguste Harnois à E. Scallon
- 6 novembre vente à réméré de Joseph Sibert dit Bélaire à E. Scallon
- 6 novembre vente à réméré de Maxime Coutu à E. Scallon
- 18 novembre vente conditionnelle de E. Scallon à Joseph Bazinais
Cette liste ne comprend que les échanges de terrains et elle se poursuit. E. Scallon avait étendu ses chantiers de coupe de bois vers le nord et c’était un entrepreneur certainement dur en affaires.
Le 19 décembre 1848 il a conclu une convention avec Michel Boisvert propriétaire d’un moulin à Kildare qui lui devait de l’argent en s’assurant la priorité pour y scier son bois.
La compagnie du chemin à rails du St-Laurent & du village d’Industrie
En 1848 la construction de la ligne de train vers Lanoraie a commencé, elle a été importante pour le commerce du bois après le décès de B. Joliette en 1850. Le 28 avril 1848 E. Scallon a vendu 35 actions de la compagnie du chemin à rails du St-Laurent & du village d’Industrie pour la somme de 850 livres à Barthélémy Joliette qui était président de la compagnie et propriétaire de 25% des parts avec P.-C. Loedel, G. de Lanaudière et E. Scallon, selon l’histoire de Joliette. Ces actions faisaient partie d’un plus grand nombre d’actions achetées par E. Scallon le 24 décembre 1846. C’est une curieuse transaction.
Le 5 juin 1848 Gaspard de Lanaudière a vendu un terrain pour y construire le terminus de la ligne près des moulins au bord de la rivière L’Assomption. Le 8 juin E. Scallon a remis une somme de 125 livres à Charles Panneton, secrétaire-trésorier de la compagnie, en acompte pour l’achat d’actions.
Le 28 août 1849 les seigneurs de Lavaltrie Barthélémy Joliette, Peter Charles Loedel et Charles Barthélémy Gaspard de Lanaudière ont signé une obligation pour garantir les achats de matériaux pour le train pour la somme de 2.200 livres. E. Scallon n’a rien mis en garantie, il y a peut-être un autre contrat ailleurs.
La compagnie avait acheté 165 tonnes de fer à lisses, 10 quintaux de fer à carvelles(?), 16 roues de fer pour les voitures, 12 chars de 2ème classe, 1 char de 1ère classe, 1 locomotive Dorchester. Pour garantir l’achat de ce matériel les seigneurs ont décrit en détail leurs propriétés:
- Trois huitième du fief et seigneurie de Lavaltrie (1½ lieue de front par 4½ de profondeur) avec un moulin à farine à 2 moulanges sur la rivière St-Jean paroisse de Lavaltrie
- Sept huitième d’un moulin à farine et à scie ayant 5 moulanges, 3 grands bluteaux et plusieurs scies situé dans le village d’Industrie avec le canal et le terrain en dépendant
- Un autre moulin à farine à 4 moulanges et 3 grands bluteaux situé dans le village d’Industrie avec le canal et le terrain en dépendant
- Un moulin à avoine et à blé avec 3 moulanges, 1 bluteau et une chaufferie situé dans le village d’Industrie avec le canal et le terrain en dépendant
- Un moulin à carde avec tout ce qui en fait partie situé dans le village d’Industrie avec le canal et le terrain en dépendant
Le moulin à scie situé dans le grand moulin a été mis en garantie mais pas le second moulin à scie construit de l’autre côté de la rivière; il n’appartenait peut-être déjà plus aux seigneurs de Lavaltrie.
Le 8 novembre 1850 P. C. Loedel et C. B. G. de Lanaudière ont signé une obligation solidaire reconnaissant devoir de l’argent à E. Scallon pour une vente faite à B. Joliette. Ils ne pouvaient payer que les intérêts de la dette, ce qui montre que leur situation financière n’était pas bonne après le décès de B. Joliette le 21 juin.
Le notaire Jean Olivier Leblanc a droit à sa notice dans le guide toponymique de Joliette. Les archives qu’il a laissées permettent de documenter une partie de l’histoire de la fondation du village d’Industrie. Il reste d’autres archives et d’autres greffes de notaires à découvrir pour compléter cette histoire.
Lire: Historique des moulins de Joliette et sa région
Énigme: Pierre Imbleau ou John Hambleau
Le livre du bicentenaire raconte l’histoire des industries qui ont fait la richesse de Joliette. Pierre Imbleau membre d’une importante famille de fondeurs québécois est arrivé au village d’Industrie à la fin des années 1840 accompagné de son frère Alexandre.
Dans le livre Histoire de Joliette de Claude Martel on lit que c’est en 1844 que Pierre Imbeau (Imbeault ou Imbleau) quitte les forges du St-Maurice et vient mettre en place sa fonderie en bordure le la rivière L’Assomption.
C’est amusant parce que dans le greffe du notaire J. O. Leblanc on ne trouve pas de Imbeau ni Imbleau dans ces dates mais un bail conclu le 26 décembre 1846 entre Charles Héliodore Panneton, marchand, et John Hambleau, fondeur, demeurant au village d’Industrie pour la location d’un emplacement situé sur la rue Notre-Dame, bordé par G. de Lanaudière, Amable Archambault, Léon Mondor et Henry Hall, bâti d’une maison et d’une écurie. Ce n’est pas l’emplacement de la fonderie mais celui d’une habitation louée par une famille Hambleau.
Il ne s’agit pas d’une erreur de transcription du notaire, John Hambleau a signé de sa main.
Dans les rapports de l’Assemblée on trouve bien les noms Hambleau et Hembleau dans le recensement de la population des forges du St-Maurice en 1842:
La ville de Joliette écrit que Pierre et Alexandre Imbleau se sont installés au village d’Industrie à la fin des années 1840. Une recherche historique racontant l’histoire des forges du St-Maurice dit que ce sont Pierre et Alexis qui s’y sont installés en 1846. Alexis se serait marié en 1849 à Joliette (L’Industrie).
L’Histoire n’est pas une science exacte et c’est ce qui fait son intérêt: elle peut être critiquée et réinterprétée à partir de nouvelles recherches.
Tout un travail de recherches. Merci Guillaume.
Excellent comme d’habitude, merci