En 1851 les commerçants de L’Industrie ont formé un syndic pour la construction d’un nouveau marché. Le premier marché construit en 1837 se trouvait près du moulin dans un lieu souvent inondé, il fallait le déménager. Les syndics se sont mis d’accord et ont choisi un nouveau site. Mais le curé Manseau avait d’autres intérêts, il a réussi à faire construire un autre marché sur la terre qu’il venait de recevoir en donation. La municipalité de Berthier N°2 a dû régler la chicane.
Histoire
Liste de tous les articles traitant d’histoire:
L’histoire m’a toujours intéressé et c’est le principal sujet de ce site. L’histoire régionale est maintenant mieux documentée par de nouvelles archives mises en ligne facilement accessibles; il y a encore de nombreuses découvertes à faire.
L’écomusée de la Vallée de la Rouge
En 1986 des citoyens ont déposé un projet pour créer l’Écomusée de la Vallée de la Rouge; plusieurs autres écomusées avaient déjà vu le jour à travers le Québec à cette époque. Le Provincialat de Nominingue avait été choisi comme chef-lieu de l’écomusée mais le projet n’a pas été réalisé. En 1988 quand nous avons acheté le Provincialat les sœurs de Ste-Croix nous avaient remis un rapport: Étude de faisabilité d’un centre d’interprétation du patrimoine de la vallée de la Rouge.
Les donations des époux Joliette en 1850
Barthélémy Joliette avait épousé Charlotte Tarrieux Taillant De Lanaudière seigneuresse de Lavaltrie et ils ont fondé le village d’Industrie. En janvier 1850 quelques mois avant le décès de Barthélémy ils ont fait donation à la Paroisse et aux Clercs de St-Viateur de l’église et du Collège qu’ils avaient fait construire sur leurs terres. Ces dons comprenaient de grands lots de terres adjacentes pour permettre leur développement.
Joliette, Loedel & Scallon marchands de bois
Le village d’Industrie a été fondé pour exploiter les forêts de pin du nord de la seigneurie de Lavaltrie. Dans une brochure publiée pour son bicentenaire la Ville de Joliette écrit que Barthélémy Joliette, Peter-Charles Loedel et Edward Scallon se sont associés pour faire le commerce du bois vers 1837. Selon les contrats notariés conclus au village d’Industrie leur collaboration aurait commencé en 1839, Edouard Scallen étant le procureur de Joliette et Loedel à Québec.
Les deux manoirs du village d’Industrie en 1826
Le village d’Industrie venait tout juste de naître autour du moulin construit par les seigneurs de Lavaltrie en 1823. Pour montrer à tous que leur projet était sérieux et durable Barthélémy Joliette et Peter-Charles Loedel ont décidé de se faire construire chacun un manoir au bord de la rivière L’Assomption au milieu des cabanes de leurs bûcherons.
Le phare de Lavaltrie et la Maison de la Trinité
Le secteur du phare de Lavaltrie a été établi en 1831, ce qui en ferait l’un des plus anciens sites d’aide à la navigation sur le fleuve en amont de Québec. Toutefois, on ne sait presque rien sur l’histoire du secteur avant le phare actuel, érigé pour marquer une partie du chenal navigable entre Montréal et Sorel.
Les sucreries de Ste-Béatrix et St-Jean-de-Matha en 1835
Pendant l’hiver 1834 William Berczy a signé plus de 100 contrats notariés pour louer des sucreries à des cultivateurs habitant pour la plupart à Ste-Élisabeth. Le haut des seigneuries de Dailleboult et de Ramzay n’étaient pas encore peuplés, en attendant de les concéder à des censitaires les co-seigneurs avaient recensé tous les érables à sucre présents sur leur territoire et ils les louaient. C’est aujourd’hui le territoire de Ste-Béatrix et St-Jean-de-Matha.
Les cageux et les forêts de pin de Lanaudière
À partir de 1800 le Canada a exporté ses forêts de bois de pin vers l’Europe. Les arbres étaient sciés et transportés au moulin pour être transformés en pièces de charpente, mâts, madriers et planches. Les cageux ou raftmen faisaient ensuite descendre ces pièces sur des cages assemblées en radeaux par les rivières jusqu’au fleuve pour rejoindre le port de Québec sans les endommager.
Les premiers moulins de Saint-Liguori (1811-1845)
J’avais commencé à documenter les moulins construits sur la rivière Ouareau et le commerce du bois. Il me manquait des éléments, je le savais, j’ai reçu de nouvelles informations et de l’aide pour les interpréter. Voici une longue liste de documents trouvés dans les greffes des notaires qui apportent des informations très détaillées.
Le Cabastran, la boîte à chansons de Joliette
Le Cabastran a été la première boîte à chansons de Joliette en 1963. Son local était une grange du rang Base-de-Roc au bord de la rivière l’Assomption. Félix Leclerc, Gilles Vigneault, Claude Léveillée, Pauline Julien, Clémence Desrochers et beaucoup d’autres artistes y ont présenté des spectacles. Il a changé de nom en 1967 pour s’appeler Le Tournesol et a fermé à la fin de la saison 1968.
Les pylônes de la commémoration du centenaire de Joliette
La ville de Joliette aime beaucoup commémorer son histoire. En 1923 elle a fêté le centenaire de sa fondation, puis en 1964 elle a encore fêté son centenaire, celui de son incorporation. En 1973 elle a oublié de fêter le 150ème de sa fondation, mais pas en 2014 pour le 150ème de l’incorporation. En 2023 elle célèbre le 200ème de sa fondation et le maire a promis une programmation qui passera à l’histoire. Les commémorations de 1964 ont été les plus grandioses jamais organisées.
Les 2 ponts-couverts de Joliette (1871-1885)
À Joliette deux ponts-couverts ont été construits en 1871 sur la rivière L’Assomption; en 1885 la crue de printemps les a détruits tous les deux. Une illustration décrivant Joliette vue à vol d’oiseau en 1881 montre ces deux ponts-couverts. Les devis des travaux des deux ponts ont été notariés et les contrats ont été numérisés par les Archives Nationales du Québec.
Nominingue, apogée et déclin: 1907-1916
En 1906 Nominingue avait atteint l’apogée de son activité économique. Depuis 1904 le Train du Nord y avait son terminus et c’était le point d’accès et de ravitaillement pour les chantiers de bois. La cour de justice, l’évêché, les bureaux administratifs régionaux devaient bientôt y être établis et la prospérité en découler. Cette effervescence ne va durer que quelques années, en 1909 la ligne de train a été prolongée jusqu’à Mont-Laurier et le déclin a aussitôt commencé.