Les chutes sont des lieux magiques et des légendes leurs sont souvent associées. Les légendes amérindiennes de la Chute Dorwin à Rawdon et de la Chute à Michel à Chertsey ont été transcrites par l’historien Marcel Fournier. La légende de la Chute à Bull à St-Côme est une légende québécoise contemporaine. Un jour quelqu’un a écrit que Henry Bull avait été le premier commerçant de bois à s’installer sur la rivière à la fin du 19e siècle et qu’il aurait initié la drave à St-Côme. Tout le monde a ensuite répété cette histoire sans la vérifier mais ce n’est qu’une légende.
Patrimoine
Liste des articles ayant le patrimoine comme sujet
Le patrimoine du Québec n’est pas si riche qu’on puisse se permettre de le laisser tomber en ruines. Articles sur la connaissance et la préservation du patrimoine culturel, historique et architectural du Québec.
Le paysage architectural du comté de Montcalm en 1981
Le paysage architectural des villages du comté de Montcalm change rapidement avec la destruction et la construction de nombreux édifices. En 1981 une étude a été publiée répertoriant plusieurs centaines de bâtiments sur ce territoire pour en faire une analyse sur la thématique de l’architecture. Le document permet de constater les changements dans le paysage architectural depuis 45 ans: la disparition d’édifices patrimoniaux et le bon ou mauvais entretien des bâtiments jugés dignes d’intérêt en 1981.
Vers burlesques de René-Louis Chartier de Lotbinière
Le premier poème publié en Nouvelle-France aurait été écrit par René-Louis Chartier de Lotbinière en 1666. Il est intitulé Vers burlesques et raconte sous forme de parodie la première expédition punitive menée contre les iroquois en plein hiver par le régiment de Carignan-Salières tout juste arrivé en Nouvelle-France à l’été 1665. C’est en lisant Mythes et réalités dans l’histoire du Québec de l’historien Marcel Trudel que je l’ai découvert.
La statue du Sacré-Cœur devant la cathédrale de Joliette
Le 5 juillet 2021 le journal de Joliette L’Action annonçait: Dégradation importante de la statue du Sacré-Cœur à Joliette – Des évaluations sont en cours. Les évaluations doivent toujours être en cours puisque en 2024 rien n’a changé, la dégradation de la statue se poursuit devant la cathédrale de Joliette sans que personne ne réagisse. La dévotion des citoyens au Sacré-Cœur de Jésus est un passé à oublier, Joliette est une ville moderne aujourd’hui.
Le phare de Lavaltrie et la Maison de la Trinité
Le secteur du phare de Lavaltrie a été établi en 1831, ce qui en ferait l’un des plus anciens sites d’aide à la navigation sur le fleuve en amont de Québec. Toutefois, on ne sait presque rien sur l’histoire du secteur avant le phare actuel, érigé pour marquer une partie du chenal navigable entre Montréal et Sorel.
Les sucreries de Ste-Béatrix et St-Jean-de-Matha en 1835
Pendant l’hiver 1834 William Berczy a signé plus de 100 contrats notariés pour louer des sucreries à des cultivateurs habitant pour la plupart à Ste-Élisabeth. Le haut des seigneuries de Dailleboult et de Ramzay n’étaient pas encore peuplés, en attendant de les concéder à des censitaires les co-seigneurs avaient recensé tous les érables à sucre présents sur leur territoire et ils les louaient. C’est aujourd’hui le territoire de Ste-Béatrix et St-Jean-de-Matha.
Les cageux et les forêts de pin de Lanaudière
À partir de 1800 le Canada a exporté ses forêts de bois de pin vers l’Europe. Les arbres étaient sciés et transportés au moulin pour être transformés en pièces de charpente, mâts, madriers et planches. Les cageux ou raftmen faisaient ensuite descendre ces pièces sur des cages assemblées en radeaux par les rivières jusqu’au fleuve pour rejoindre le port de Québec sans les endommager.
Les églises de la Nouvelle-Acadie à vendre
Les églises de Saint-Jacques, Saint-Alexis, Sainte-Marie-Salomé et Saint-Liguori forment la paroisse Notre-Dame-de-l’Acadie. En avril lors de l’assemblée générale des paroissiens il a été décidé de mettre en vente ces 4 églises que la paroisse ne peut plus entretenir. Le problème est généralisé au Québec, le patrimoine bâti religieux est devenu très encombrant. Pourtant si on s’en débarrasse il ne restera pas grand chose.
L’Historiographe et son bonimenteur français
Henry Grandsaignes d’Hauterives était renommé comme bonimenteur, il commentait l’action des films muets. Avec sa mère Marie de Kerstrat il a parcouru les villages du Québec à partir de 1897 pour faire découvrir une nouvelle invention, le cinéma, qu’ils appelaient Historiographe. Le créateur de ce spectacle est, paraît-il, un Français appartenant à une des familles les plus connues dans le monde des arts, doublé d’un savant.
Le patrimoine historique de Nominingue à l’abandon
Le rêve du curé Labelle était d’édifier à Nominingue une ville au centre d’une riche région agricole, les Hautes-Laurentides. Puis d’occuper le territoire jusqu’au nord de l’Ontario et du Manitoba. L’Histoire en a décidé autrement mais le village de Nominingue conserve un ensemble de bâtiments racontant cette histoire. Ils n’existent pas ailleurs et si ils sont abandonnés ils vont disparaître.
Patrimoine de Joliette: les panneaux historiques
Joliette possède un riche patrimoine historique, de nombreux panneaux documentent l’histoire de son patrimoine bâti dans les rues de la ville. Un panneau historique doit être clair et donner des informations exactes; l’information doit aussi être consistante d’un panneau à l’autre. Ce n’est pas simple puisque cet heureux projet a commencé il y a plusieurs années et que de nouvelles informations peuvent être trouvées n’importe quand.
Péningue et le rang Saint-Gerlot
C’est le refrain d’une chanson politique du Joliette d’autrefois. Pour gagner les élections il fallait parcourir la campagne et convaincre le rang de St-Albert, Beurdochettes, Péningue et Saint-Gerlot. Le chemin de Péningue se trouvait au nord de Joliette, c’est aujourd’hui la rue de la Visitation. Le rang St-Gerlot ou St-Grelot s’appelait le chemin Vessot aujourd’hui Base-de-Roc.
Serge Joyal et la Maison Antoine-Lacombe
La Maison Antoine-Lacombe à St-Charles-Borromée a été construite en 1847. Cette maison de pierre a été sauvegardée par Serge Joyal un jeune étudiant de 20 ans qui l’a fait classer monument historique en 1968. En 2020 à 75 ans S. Joyal a pris sa retraite obligatoire de sénateur mais il se bat toujours pour la sauvegarde du patrimoine.