Ayant habité 15 ans à Nominingue dans une maison historique, l’ancien Provincialat des sœurs de Sainte-Croix, je m’étais intéressé à l’histoire de ce village qui a une histoire très riche. En faisant du rangement j’ai retrouvé ces cartes postales que je partage avec mes amis de Nominingue ainsi que quelques autres découvertes.










J’ai remis toutes ces photos au Comité de la Gare de Nominingue qui m’a contacté, les photos ne seront pas perdues.
Ajout: j’ai depuis retrouvé d’autres photos et documents que j’ai aussi remis au Comité: Archives de Nominingue.
Nominingue… depuis qu’il existe
En faisant des recherches sur Nominingue je suis tombé sur un film de l’ONF réalisé par Jacques Leduc en 1967. Mettant en vedette Denys Arcand, Françoise Sullivan et Danièle Berthelot le film présente des images historiques en mélangeant la fiction avec la vie actuelle et les gens du village. C’est un étrange mélange et je serais curieux de voir la réaction de Denys Arcand aujourd’hui en revoyant le film !
C’est très amusant de voir la vie à Nominingue à cette époque. Il fallait alors 2 policiers pour diriger la circulation le dimanche à la sortie de la messe sur la rue Sacré-Cœur. On retrouve aussi plein de visages familiers. Je n’avais jamais entendu parler de ce film alors que j’ai habité 15 ans à Nominingue et que je me suis intéressé à son histoire. Il reste toujours quelque chose à découvrir.
Nominingue… depuis qu’il existe (ONF)
Poème
Dans l’anthologie « Les poètes disparus du québec » j’ai aussi trouvé ce sonnet d’Alfred Garneau (1836-1904) le fils de l’historien François-Xavier Garneau.
Nominingue
C’est, en forêt, un lac où règne un grand silence.
Vingt monts aux noirs sommets soutiennent son bassin;
Une île ça et là – tel un pâle dessin –
S’estompe à peine, au ras du flot qui se balance.
Des grèves sans roseaux; au loin l’admirable anse
Où s’éveille le jour comme sur un beau sein;
Puis des bois s’accrochant aux rochers, sombre essaim;
Puis d’autres en-haut, droits comme des fûts de lance.
Il n’est que ce tableau. Mais quelquefois, pourtant,
Ces bords, partout muets, s’animent un instant:
Un cerf parfois paraît, qui nage en renversant sa tête.
Il brame avec douceur dans les clartés du soir.
On dirait un tremblant cantique de la bête.
Aux êtres sans raison Dieu se laisse-t-il voir?
oh! intéressant
Merci de partager l’histoire de notre belle région de Nominingue.
Le site des chroniques de Chertsey est un vrai petit bijou.
Beau travail
Si les cartes postales originales peuvent intéresser quelqu’un à Nominingue, je pourrai les lui donner. Sinon je verrai avec les Archives du Québec.
Salutations à Robert Ardouin et à Nicole, j’espère qu’ils vont toujours bien. Et merci pour le gentil commentaire.
Bonjour Guillaume,
Il y a deux cartes postales dont nous n’avons pas les photos dans la collection de la gare, est-ce que tu me donnes la permission de les enregistrer et de les ajouter dans nos albums photos, il s’agit de celle du village avec l’église et celle du moulin à scie des Jésuites.
Robert et Nicole vont bien et t’envoient aussi leurs salutations.
Oui bien sûr.
J’ai ajouté un paragraphe à mon article en découvrant un curieux film de l’ONF: Nominingue… depuis qu’il existe.
Je n’en avais jamais entendu parler avant mais c’est très amusant à regarder, Denys Arcand dans ses premières expériences!
Ma grand-mère maternelle a eu un restaurant avec des chambres à louées dans les années 1953,je n’avais alors que 3mois, mon père nous a amené chez gr mère moi et maman pour tout le mois de juillet.