En 1850 le train entre Lanoraie et L’Industrie a été ouvert; en 1852 il a été prolongé jusqu’à Rawdon. Bien avant le Train du Nord du curé Labelle cette ligne de chemin à rails a permis le développement de la région et l’exploitation du bois. En 1854 déjà 800 passagers l’utilisaient par semaine; chaque jour 35 à 40 wagons transportaient les marchandises et les passagers.
En faisant la recherche pour l’article Industry Village and Rawdon Railway je me suis rendu compte qu’on ne trouvait pas beaucoup d’information dans les livres ou sur internet; j’ai été fouiller dans les archives et j’ai pu reconstituer le tracé exact de cette ligne qui a fonctionné à partir de 1852 jusque vers 1856.
On trouve beaucoup plus d’informations à propos du premier tronçon de la ligne construit par B. Joliette, j’ai rassemblé quelques documents qui permettent de retrouver des informations et des anecdotes sur son histoire.
Lire aussi La Compagnie du Chemin à Rails du St-Laurent et du Village d’Industrie nouvelle recherche publiée en septembre 2021.
Société Historique de Joliette 1932
En 1932 la Société Historique de Joliette a publié une série d’articles sur l’histoire de la ville dans le journal L’Action Populaire; 6 d’entre eux concernent l’histoire du chemin à rails du Village d’Industrie.
B. Joliette avait bâti des moulins pour exploiter le bois provenant du bassin de la rivière L’Assomption dont il était le principal exploitant. Le bois équarri ne peut pas être transporté par flottage car l’eau l’endommage; le transporter par barques ou par charrettes était très dispendieux. Le train résolvait ce problème de débouchés; il a permis à la ville de Joliette de se développer très tôt. La première vente d’actions de la compagnie trouvée dans les greffes des notaires est datée du 24 décembre 1846 selon un contrat de vente d’actions de Edouard Scallon à Barthémy Joliette datant de 1848.
La Société Historique de Joliette raconte l’histoire du train de Barthélémy Joliette mais c’est bien une compagnie formée de nombreux actionnaires qui a permis sa construction.
B. Joliette a essayé de faire arriver son train d’abord à L’Assomption puis à Lavaltrie mais il n’a pas pu; il a finalement choisi le tracé le plus direct vers Lanoraie. Au printemps 1848 deux cents travailleurs la hache et la pioche à la main opéraient à travers la forêt une large trouée; 10 milles d’abatis à travers la savane jusqu’à St-Thomas.
Dans ce 2ème article on apprend que B. Joliette aurait prolongé sa ligne jusqu’aux limites du village de Montcalm en 1853 (mais il est mort en 1850!). La ligne vers Rawdon a été ouverte en 1852 mais par des investisseurs de Rawdon ayant J.H. Dorwin à leur tête.
Le chemin à rails était un chemin de bois ferré: des pièces de bois en guise de rails sur lesquelles s’étendaient deux lames de fer de 3 pouces de largeur. Ce n’est qu’en 1875-1876 que des rails en acier ont été posés.
Les travaux auraient commencé au printemps 1849 et non pas 1848 et les premiers trains tirés par des chevaux ont circulé à l’automne entre Lanoraie et St-Thomas. On a des détails sur les locomotives et la pose des lisses de fer sur les pièces de bois formant les rails.
Le tronçon joliette – Rawdon est mentionné: J.H. Dorion est en réalité J.H. Dorwin et on nous dit que ce projet n’a pas été réalisé, ce qui est faux. Il est écrit le contraire plus loin, que le train de Rawdon a été ouvert en 1855 pour un seul été, c’est encore faux. Il y a eu une inauguration officielle de la ligne en 1852 rapportée par la presse; mais c’est vrai qu’elle a été abandonnée vers 1856 selon mes recherches.
Le 6 mai 1850 le train est en opération entre L’Industrie et Lanoraie; 3 départs dans chaque sens tous les jours.
On a finalement des détails sur les coûts de construction de la ligne et quelques règlements pour les voyageurs.
Les statuts de la compagnie
La Compagnie du Chemin à Rails du St-Laurent et du village d’Industrie a rédigé ses statuts et ses avis légaux en français (les documents de la Industry village & Rawdon railway ont été rédigés en anglais). Voici la première page des statuts pour l’incorporation de la compagnie, on trouve la suite de la page 1635 à la page 1658 des statuts provinciaux du Canada du 28 juillet 1847.
Contrats notariés
Pour construire la ligne de train il a fallu acheter des terrains et conclure des marchés qui ont été notariés; la vente de plusieurs actions a aussi été notariée. Voici ce que j’ai trouvé.
Le 28 avril 1848 vente par Edouard Scallon à Barthélémy Joliette de 35 actions de la compagnie pour 875 livres; ces actions faisaient partie d’un plus grand nombre d’actions que Scallon avait pris dans le fond de la compagnie le 24 décembre 1846. Il ne restera au dit Edouard Scallon que quinze actions dans le fond de la dite compagnie…
Le 5 juin 1848 vente par Gaspard de Lanaudière à la Compagnie du Chemin à Rails du St-Laurent et du village d’Industrie du terrain destiné à la construction de la ligne et du terminus au village d’Industrie: un lopin de terre de 3 arpents et 40 perches en superficie à prendre sur la terre de G. de Lanaudière tenant en front à la rivière de L’Assomption, en profondeur à la ligne qui sépare les seigneuries de Lavaltrie et Lanoraye.
Le 12 juin 1848 reçu de la Compagnie du Chemin à Rails du St-Laurent et du village d’Industrie à Edward Scallon de la somme de 100 louis pour l’achat d’actions.
Le 30 juin 1848 la vente des terrains pour la construction de la ligne a commencé. Le premier contrat enregistré chez J. O. Leblanc est celui de François Collin dit Laliberté cultivateur de St-Henry de Lanoraye, il y en a beaucoup d’autres.
Le 28 août 1849 obligation de B. Joliette, P-C. Loedel et C. G. de Lanaudière envers la Compagnie du Chemin à Rails de Champlain et St-Laurent, les seigneurs de Lavaltrie avaient mis leurs moulins en garantie pour l’achat du matériel de la compagnie qui est décrit:
À partir de 1850 les actions de la compagnie ont été vendues et achetées. E. Scallon en a acheté 2 le 13 mai, une de Jean-Baptiste Prudhomme et l’autre de Joseph Eno, le 15 mai Michel Trudeau fils a vendu une part à Michel Trudeau père, le 3 octobre Louis Parant, forgeron, a vendu une part à Joseph Vessot, le 28 novembre Pierre Laforest a vendu une part à Joseph Vessot… Quelques uns achètaient et les autres vendaient. Le 18 février 1851 Ambroise Tellier dit Lafortune forgeron de L’Industrie a vendu 1 action à Auguste-Célestin Denouviou agriculteur à Montréal qui en a acheté une autre le même jour à Ambroise Gravel boulanger de L’Industrie.
Le 28 juin 1850 bail à loyer par sieur Gabrielle Beaugrand dit Champagne à la Compagnie du Chemin à Rails d’une maison et dépendances situées à St-Joseph de Lanoraie pour servir de bureau à la compagnie.
En 1851 les études et les travaux pour la construction de la ligne vers Rawdon étaient commencés, le 14 juillet François Beaudouin a conclu un marché avec Patrick White, entrepreneur de la ligne, pour défricher le chemin.
Le 8 septembre 1851 obligation par la Compagnie du Chemin à Rails du St-Laurent et du village d’Industrie Edward Scallon secrétaire-trésorier agissant en faveur de Joseph Dionne, Gaspard de Lanaudière, Peter-Charles Loedel, David M. Armstrong et T. R. Tranchemontagne pour la somme de 1000 louis cours actuel.
Le 11 septembre 1852 quittance par C. G. de Lanaudière à la Compagnie du Chemin à Rails de la somme de 55 livres et 8 chelins lui revenant en vertu d’une obligation prise par la compagnie.
Le 29 septembre 1866 George Irving de Montréal président de la compagnie du chemin à rails a donné la permission à la société Rivard & Cie appartenant à Joseph Guillaume Tranchemontagne et Marguerite Desmarais épouse de Pierre Rivard de construire une bâtisse en bois à 2 étages sur le terrain du dépôt de Joliette pour leur commerce.
Le 14 janvier 1868 Denis McGuire surintendant de la compagnie a conclu un marché pour la livraison de 500 cordes de bois à livrer aux endroits indiqués entre Lanoraie et Joliette.
Le 12 mai 1869 Mgr. Louis Laflèche coadjuteur de Mgr. Thomas Cooke évêque de Trois-Rivières en sa qualité de légataire universel de l’Honorable Joseph Dionne a donné quittance pour une obligation de 1.000 livres que lui devait la compagnie depuis 1851.
Le 28 décembre 1872 Denis McGuire surintendant de la compagnie a conclu un marché pour 300 cordes de bois.
Le 10 juillet 1873 Mathilde Ducondu procuratrice de la succession de son mari décédé Edward Scallon a donné d’une quittance pour une obligation contactée par B. Joliette, P.C. Loedel et G. de Lanaudière en 1849 à la Compagnie du Chemin à lisses du Champlain et St-Laurent. Cette compagnie avait fait saisir 237 parts ou actions de la Compagnie du Chemin à lisses du St-Laurent et village d’Industrie dont 117 parts appartenaient à la succession de Barthélémy Joliette, 80 à M. Loedel et 40 à G. de Lanaudière; E. Scallon avait acquitté une partie de la somme pour les racheter.
Le 26 août 1874 George Irving président de la compagnie a autorisé Jean Jacques Provost marchand épicier de Joliette à bâtir sur le terrain de la compagnie près du terminus une bâtisse en bois qui se trouve actuellement érigée(?) près du pont. Dans les conditions il y avait l’interdiction d’entreposer de l’huile camphraire ou aucune autre huile ou composition à éclairage.
Le pont des chars ou Pont du Rail
Pour relier le terminus de la ligne au centre-ville il fallait traverser la rivière de L’Assomption. Il y avait un pont en aval, le pont des Dalles, mais il obligeait à faire un grand détour. Dans les histoires de Joliette l’histoire du pont des chars est très imprécise, personne ne donne de date pour sa construction. Pourtant sur le plan qui a été fait en février 1850 pour la construction de la ligne de train vers Rawdon, un pont est clairement dessiné en aval du Grand Moulin mais il n’est pas exactement au même emplacement que celui d’aujourd’hui.
Le 4 janvier 1853 un marché a été conclu entre Joseph Myé père et Charles Guilbault inspecteur des ponts et chemins de la paroisse pour l’entretien des rues du village. La rue qui conduisait au pont du chemin de fer devait être entretenue tout comme celle conduisant au pont des Dalles.
Le 9 août 1860 Edouard Scallon, Gaspard DeLanaudière et d’autres notables du village d’Industrie ont déposé un protêt contre Peter McGill qui avait racheté les biens de la compagnie du train vers Rawdon en faillite. Il avait commencé à enlever les rails pour les vendre mais des citoyens du village d’Industrie avaient donné des terres pour le passage de la ligne. Les héritiers de Peter McGill resteront propriétaires d’un terrain au bord de la rivière L’Assomption où le pont du train vers Rawdon a été construit (Parc des Dalles aujourd’hui) et ils seront poursuivis pour ne pas avoir payé les taxes municipales de ce terrain.
Le 11 octobre 1871 Pierre Edouard McConville arpenteur et commerçant de bois et Charles H. Panneton secrétaire trésorier de la Compagnie du chemin de fer du St-Laurent et du village d’Industrie pour la livraison de 2.000 traverses ou boulins de bois de cèdre ronds de 8 pieds de long et 8 pouces de diamètre au dépôt de Joliette pour 240 piastres.
Le 18 octobre 1870 Gaspard de Lanaudière maire de Joliette a conclu un maché avec Jean-Baptiste Gilbert dit Comtois pour refaire le pont du Rail. Le devis et la résolution du conseil municipal sont annexés à l’acte. Jean-Baptiste a formé une société avec son frère Jacques Gilbert dit Comtois de St-Jean-de-Matha pour les travaux.
Le nouveau pont-couvert a été construit à l’emplacement du pont Chevalier d’aujourd’hui. Le maire de la ville de Joliette Gaspard de Lanaudière avait vendu une portion de terrain à la Corporation de la Ville de Joliette pour la somme de 30 piastres. Ce terrain permettait d’accéder au nouveau pont-couvert. Le plan annexé au contrat montre le tracé exact de ce chemin qui est toujours le même en 2023. La rivière L’Assomption est dessinée en-haut et le chemin reliait le pont à la rue Arthémise.
Cartes historiques
Plan of the seigniory of Lanoraye and Dantré montrant le terminus à Lanoraie et le tracé de la ligne vers le village d’Industrie en 1857:
En 1858 Joseph Bouchette (fils?) a dessiné un ensemble de cartes, Map of part of the Province of Canada from Quebec to Anticosti, qui montre le tracé de la ligne jusqu’à Rawdon. En fait le dernier tronçon n’a jamais été construit, la ligne arrêtait au village de Montcalm. À cette époque Montcalm était aussi important que St-Ambroise et St-Liguori ne figure pas sur la carte.
Sur le Plan shewing proposed route for northern colonization railway from the City of Montreal. – December 1868 on voit encore le tracé de la ligne jusqu’à Rawdon; elle est nommée Lanauraye & Rawdon Ry.
Sur le Plan officiel de la paroisse de Saint-Joseph -de-Lanoraie, comté de Berthier de 1882 on voit le tracé de la ligne jusqu’à la jonction avec celle du Chemin de fer de Québec, Montréal, Ottawa & Occidental:
Sur la carte du Département des terres de la couronne,1894 on voit que la ligne a été prolongée vers le nord, d’abord à S-Félix-de-Valois puis à St-Gabriel de Brandon.
Carte de Joliette datant de 190? des Archives de Montréal montrant les 2 lignes de chemin de fer et les 2 gares de Joliette:
Des cartes du gouvernement québécois datant de 1911, 1928 et 1938 montrent aussi un train allant de Joliette à Ste-Émélie mais il n’a jamais existé: L’énigme du train de Ste-Émélie.
Sur les murs des bureaux de la Société d’Histoire de Joliette j’ai photographié un plan datant de 1929 montrant l’emplacement du pont du train vers Rawdon sur la rivière L’Assomption en aval du pont des Dalles.
Autres informations dans la presse
La gare de Lanoraie Station se trouvait sur le chemin de la gare entre St-Thomas et l’autoroute 40. La ligne de chemin de fer actuelle emprunte le même tracé que l’ancienne entre ce point et Joliette. Le tronçon jusqu’au village de Lanoraie a été abandonné; la gare du village de Lanoraie se trouvait près du quai au bord du St-Laurent.
En 2018 la société d’histoire de Lanoraie a organisé une exposition à propos de la voie ferrée qui reliait Lanoraie et Joliette au milieu du 19e siècle rapportée par l’Action d’Autray; on trouve d’autres détails:
Une gare est construite près du quai de Lanoraie. Il y a aussi un entrepôt possédant en son centre une plaque tournante où on fait pivoter la locomotive à bras d’hommes. Les wagons de couleur jaune canari descendent au quai sur une pente pour le déchargement et des chevaux les remontent à la locomotive.
En 1854, le chemin à lisses Joliette-Lanoraie transporte 800 passagers par semaine et compte 35 à 40 wagons employés chaque jour au transport de fret et de passagers.
Au bord du fleuve à Lanoraie on peut voir une maquette de la locomotive Dorchester qui ressemblait à celle-ci.
La ligne entre L’Industrie et Rawdon
Cartes complètes sur le site de la BANQ:
- Section 1. Industry village & Rawdon railway de Joliette à St-Liguori
- Section 2. Industry village & Rawdon railway de St-Liguori à Rawdon (la ligne n’a été construite que jusqu’au Village Montcalm, au pied des montagnes)
La Compagnie du Chemin de Fer de Joliette
en 1872 la compagnie s’appelait Chemin de Fer de Joliette et le rapport annuel aux actionnaires donne des détails sur les activités de la compagnie.
En 1875 pour sa 36ème assemblée générale la compagnie avait retrouvé son nom original:
Bravo
Du travail de moine que vous avez fait
C’est un travail distrayant: trouver un sujet original et aller à la pêche aux informations sur internet. Des fois on attrape de gros poissons inédits. Et puis ça fait plaisir de recevoir un bravo, merci.
Beau travail de recherche; félicitations.
J’avais déjà le chemin de fer de Rawdon dans ma mire. J’en ai retrouvé le tracé sur Google Earth. De St-Ligouri à Montcalm, c’est assez facile. De Joliette à St-Ligouri et de Montcalm vers le Rawdon, c’est moins évident.
Les informations que vous avez sur votre site m’ont aidé à préciser le tracé que j’avais déjà.
Je continue à éplucher les milliers de documents numériques de BANQ.
Merci encore pour ce beau travail.
CORRIGER LES INFORMATIONS SUIVANTES, car il y a des erreurs sur votre site :
1- Le chemin de fer de Joliette-Montcalm s’arrêtait avant le 4e rang à Montcalm/St-Liguori; à l’intersection des rangs Montcalm, 4e, 5e, et Rang du Camp Notre-Dame; il n’a jamais été construit jusqu’à Rawdon car les promoteurs ont fait faillite. Et quand vous dites sur votre site que ce chemin de fer s’arrêtait à Montcalm, au pied des montagnes c’est faux, car il n’y a pas de montagnes à Montcalm/St-Liguori; les montagnes dont vous parlez sont à Rawdon.
2- Le chemin de fer qui se rendait à Rawdon, c’est le chemin de fer « L’Épiphanie-Rawdon »; il passait au-dessus des chutes Manchester. Ce chemin de fer passait par L’Épiphanie, St-Jacques, St-Alexis, Ste-Julienne, et s’arrêtait à Rawdon. Il n’a jamais touché le sol de St-Liguori.
Encore dommage que vous ne preniez pas les vraies informations en note pour corriger votre site, il y a plein d’erreurs sur la paroisse de Saint-Liguori.
France Desmarais
Je ne crois pas avoir jamais dit que le train se rendait jusqu’à Rawdon mais près du village Montcalm. Pour moi le pied des montagnes c’est la plaine et les montagnes sont à Rawdon effectivement. Je ne vois pas trop où est le problème. Quant à l’autre train je n’en ai jamais parlé. Mais vous avez le droit de vous exprimer. Joyeux printemps.
Précision, lorsqu’il est écrit que le Chemin de fer passe par St-Alexis et Ste -Julienne, il faut préciser que ce sont les limite territoriales de ces municipalités avec St-Jacques. La ligne circulait en ligne droite du village de St-Jacques parallèle au grand rang vers le cordon. La station Cordon était possiblement sur la ligne de délimitation des territoire de St-Jacques et Ste-Julienne, ou la voie croisait le rang Cordon. A partir du Cordon, la voie était passablement sinueuse jusqu’à la gare de Rawdon (près du Manchester) Michel Simard, grand amateur d’histoire ferroviaire.
Bonjour, je comprend quand même mal l’évolution du réseau au niveau de Rawdon. Si on résume, une première ligne est ouverte en 1852. Elle relie l’industrie (Joliette) à Rawdon sur la rive gauche de la rivière Ouareau. Le tracé se terminait quelque part entre la rivière Ouareau et la rivière rouge près du centre-ville actuel de Rawdon. Cette première ligne ne serait resté en fonction que 4 ans jusqu’en 1856.
Sur les plans topographique du début vingtième ont voit que le réseau s’est déplacé à l’ouest de la rivière Ouareau. La ligne passe à l’ouest de Saint-Jacques et à la hauteur de Rawdon, le terminus est alors situé non loin de là où ce trouve aujourd’hui les bassins de décantation à l’extrémité sud de la rue Metcalfe. On voit encore bien les piliers de l’ancien pont dans la rivière à cet endroit et on devine le tracé dans la forêt au sud ouest de Rawdon.
Savez-vous à quel moment cette seconde ligne est mise en service ? À quel moment elle est abandonnée ? Avez-vous connaissance d’autres lignes de trains pour le village de Rawdon ?
Merci
La première ligne arrêtait dans la plaine avant de monter à Rawdon, elle n’a jamais été terminée. La seconde venait de L’Épiphanie et a existé de 1903 à 1957.
Lire Chemin de fer de Rawdon et Train Service at Rawdon.
Si vous voulez la vraie histoire des chemins de fer de St-Liguori, vous pouvez m’écrire …
Wow quel beau site que je viens de découvrir très intéressant à lire on en a pour des heures à lire Merci