Catégorie: Histoire
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Le lac Saint-Pierre autrefois et aujourd’hui

Le Lac Saint-Pierre est une Réserve Mondiale de la Biosphère selon l’UNESCO mais il n’est pas en bonne santé selon le ministère de l’Environnement du Québec. Des chercheurs ont retracé son histoire car il a été complètement transformé par les activités humaines. Après plus de 150 années de modifications presque ininterrompues, les changements sont si importants que l’on ne connaît plus la forme du lit à l’état vierge ni les conditions naturelles des courants et des niveaux d’eau.

En 2013 le ministère de l’environnement du Québec avait publié une étude pour la restauration du Lac Saint-Pierre, site exceptionnel identifié comme Réserve mondiale de la biosphère dont la santé était préoccupante.

Le site internet du ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques a fait la mise au jour des informations en 2024, il ne semble pas que la situation s’améliore, au contraire.

La détérioration de la santé de l’écosystème du lac Saint-Pierre au cours des dernières décennies est devenue préoccupante. Elle témoigne des nombreux impacts des activités humaines qui s’exercent dans sa plaine inondable et dans le bassin versant des rivières qui s’y jettent. La mauvaise qualité de l’eau et la perte d’habitats fauniques de qualité ont de nombreuses répercussions sur la vie aquatique et les activités économiques.

Conservation de l’écosystème du lac Saint-Pierre

Les cartes du lac Saint-Pierre de Gédéon de Catalogne en 1709

Les cartes anciennes aident à visualiser les transformations de ce joyau du patrimoine de la biosphère depuis l’arrivée des premiers européens. La Bibliothèque Nationale de France conserve dans ses archives des cartes anciennes du Canada au temps de la Nouvelle-France. Un ensemble de 2 cartes dessinées en 1709 montre le Lac Saint-Pierre autrefois.

Je vais détailler les cartes montrant l’arrivée des premiers colons sur les bords du lac, on remarque déjà un lac nommé Baie des Atocas sur la rive nord à Maskinongé où on trouve aujourd’hui des terres agricoles traversées par une autoroute; la baie a complètement disparu.

Jean Morin et Jean-Philippe Côté ont publié une étude qui explique les transformations qui ont été faites dans le lac pour permettre la navigation des gros bateaux à partir de 1844. Un chenal de 11 mètres de profondeur y a été creusé en rejetant la terre sur les bords du chenal.

Modifications anthropiques sur 150 ans au lac Saint-Pierre

Le lac Saint-Pierre est le dernier élargissement majeur du fleuve avant l’estuaire du Saint-Laurent. À l’origine peu profond et relativement plat, le lac Saint-Pierre a subi les effets liés à l’installation humaine et à l’adaptation aux besoins de la navigation. Les pressions afin d’augmenter la capacité de transport en amont de Québec étaient très importantes au début du XIXe siècle et les dragages du lit naturel étaient limités principalement par les capacités techniques de l’époque. L’utilisation des machines à vapeur allait faire disparaître les obstacles à la navigation. À partir de 1844, on creusa une tranchée artificielle aux dimensions croissantes avec les années et on déposa massivement des résidus de dragage le long de celle-ci.

Après plus de 150 années de modifications presque ininterrompues, les changements sont si importants que l’on ne connaît plus la forme du lit à l’état vierge ni les conditions naturelles des courants et des niveaux d’eau.

…Il faudra attendre l’année 1831 avant que ne soit produite la première carte marine moderne couvrant le secteur du lac Saint-Pierre. Cette carte étonnamment précise pour l’époque est l’œuvre de l’hydrographe britannique H. W. Bayfield. Cette carte  permet d’identifier les principales caractéristiques du lac avant les premières interventions humaines, soit la présence d’une partie relativement peu profonde sur toute la partie centrale du lac ainsi que des bassins plus profonds à l’amont et à l’aval du lac.

Jean Morin et Jean-Philippe Côté

Les cartes de l’Amirauté britannique

Ces cartes dessinées par l’Amirauté sont très précises puisqu’elles permettaient de naviguer sur le fleuve en évitant les hauts fonds. La première carte montre les îles de Berthier et le village encore peu développé; Sorel à l’embouchure du Richelieu était beaucoup plus important. La Baie des Atocas est dessinée en-haut à droite.

Dans la partie centrale du lac on voit que les navires devaient suivre un étroit chenal au centre en évitant des bancs de sable comme le Francis Bank suffisamment important pour avoir été nommé. Le village de Rivière du Loup (Louiseville) est dessiné au nord sur la rivière du même nom ainsi que Machiche (Yamachiche); sur la rive sud la rivière St-François formait un delta et la rivière Yamaska arrivait un peu en amont.

À la Pointe du Lac le lac Saint-Pierre se refermait en amont de Trois-Rivières; la rivière Nicolet formait aussi un delta.

Détails des cartes de Gédéon de Catalogne de 1709

Les 2 cartes de Gédéon de Catalogne sont très intéressantes car elle détaillent les premiers établissements autour du lac Saint-Pierre et la géographie des terres qui le bordaient.

Carte de l’entrée du lac St-Pierre en 1709

Suite du gouvernement des trois rivieres qui … comprent en descendant le fleuve Saint Laurent depuis les isles de Richelieu jusqu’a la sortie du lac St-Pierre levée en 1709 par les ordres de Monseigneur le Comte de Ponchartrain commandeur des ordres du Roy ministre et secrétaire d’estat / par le Sr. Catalogne lieutenant des troupes ; et dressée par Jean Baptiste Decoüagne

En agrandissant l’image on voit les terres qui avaient été concédées en 1709 et le nom de leurs occupants.

La Baie des Atoquas n’existe plus, on y trouve une grande plaine agricole traversée par l’autoroute 40 et la route 138. La rivière le long de laquelle les terres ont été concédées au sud-est de la baie doit être la rivière Maskinongé; une terre appartenait au domaine du seigneur. Des terres sont nommées la savanne, reserve, la montagne, aleglise, longval; ce sont des noms de lieux ou des noms de famille, c’est difficile à savoir aujourd’hui.

Les premiers habitants de Berthier s’appelaient Généreux, Canada, Valhet(?), Mandeville, Boucher, Lavigne, ???, ? Pieds, Lapierre, Lagrandeur, Champagne, Parisien, ? Pied; les concessions commençaient à la limite de la seigneurie Deautré (Autray) et le Domaine de Berthier était situé sur la rive droite de la rivière Bayonne.

Les îles de Berthier étaient déjà habitées, à cette époque c’était plus facile de circuler sur le fleuve St-Laurent que dans les terres. À la pointe ouest de l’île Dupas une terre avait été réservée pour l’église.

Cette seigneurie a été concédée aux frères Pierre (Noël) Legardeur et Jean-Baptiste Legardeur de Saint-Michel par l’intendant Jean Talon, le 3 novembre 1672. Son étendue est de 1 lieue ½ de front sur 1 lieue ½ de profondeur, à la rivière Maskinongé. Le même jour, Jean-Baptiste Legardeur, frère des deux précédents, reçoit la seigneurie de Petit-Bruno. À une certaine époque ces deux seigneuries semblent avoir été réunies, puisque la veuve du seigneur présente son acte de foi et hommage, le 5 juillet 1724, pour les fiefs Maskinongé.

Seigneurie de Maskinongé

La presqu’île formant la Baie du Nortd appartenait au sieur La Fosse selon le plan; celui-ci a bien existé il était notaire.

Antoine Puypéroux de la Fosse exerça comme notaire entre 1712 et 1744. Au début, il est à Montréal, puis en 1725 il fut nommé notaire dans les fiefs de Maskinongé, la Rivière-du-Loup, le Chicot, Berthier, Dorvilliers, Dautray, Lanoraie et Lavaltrie, situés au nord du fleuve Saint-Laurent et pour les fiefs de Saint-François, Rivière Yamaska, l’île Dupas, Sorel et Saint-Ours, situés au sud dudit fleuve.

Le sieur de La Fosse

La carte va jusqu’à Rivière du Loup, Louiseville aujourd’hui, et Jamachiche, Yamachiche.

Sur la rive sud on voit les rivières Yamaska et St-François; dans le delta de cette dernière un fort est dessiné marqué Domaine du Sr. Crevier. Plus haut sur la rivière il y avait le village des Abenaquis.

Le sieur Crevier a bien existé lui aussi voici une partie de sa biographie:

Il acheta de son beau-frère Pierre Boucher la seigneurie de Saint-François-du-Lac en 1673. Il obtint des ordonnances des intendants défendant à quiconque de chasser et de pêcher dans l’étendue de sa seigneurie. Un des 20 principaux habitants convoqués à Québec par le gouverneur de Buade de Frontenac le 26 octobre 1678 pour donner leur avis sur la traite de l’eau-de-vie, il se prononça en faveur de ce trafic, attribuant les crimes commis par les Indiens à leur humeur barbare plutôt qu’à l’usage de la boisson. Il fut enlevé par les Iroquois au cours d’un raid sur Saint-François en août 1693 et, au moment où on s’apprêtait à le brûler, il fut racheté au prix de 50# par le major Peter Schuyler, commandant de la garrison d’Albany ; mais il mourut peu de temps après des suites de ses blessures.

Dictionnaire biographique du Canada

Carte du gouvernement des trois rivieres

Carte du gouvernement des trois rivieres qui comprent en descendant le fleuve St. Laurent depuis la sortie du lac St. Pierre jusqu’à Ste. Anne. Levée en 1709 par les ordres de Monseigneur le Comte de Ponchartrain commandeur des ordres du Roy ministre et secrétaire destat / par le Sr. Catalogne lieutenant des troupes ; et dressée par Jean Baptiste Decoüagne

La deuxième carte montre la sortie du lac et la région de Trois Rivières déjà plus peuplée surtout sur la rive nord. Sur la rive sud on voit la rivière Nicolet et la rivière Puante (Bécancour) où se trouvait une autre mission pour les Abenaquis. La seigneurie de Jeantily était moins développée que les seigneuries de la rive nord où toutes les terres au bord du fleuve avaient été concédées.

Les dessinateurs de cartes géographiques étaient des artistes et la vue des Trois Rivières permet de se faire une idée de la ville en 1709 avec sa palissade en bois, ses églises et son moulin à vent.

À l’ouest de la ville un grand terrain était réservé à la Commune.

Autres cartes de la Bibliothèque Nationale de France

Carte de 1669 – Cours du Saint – Laurent depuis le Sault de Saint Louis jusqu’à l’Isle aux grues / par Nicolas Lallemant.

Les îles à l’entrée du lac sont dessinée aproximativement et il n’y a pas de Baie des Atoquas. Le Fort de Richelieu et les habitations du sieur Sorel contrôlaient l’embouchure de la rivière des Iroquois et les Isles de Richelieu, l’habitation du Sr. Outré (Autray?) contrôlait la rive nord. Plus loin l’habitation du Sieur de Memereil se trouvait en aval de la rivière du Loup.

La ville de Trois-rivières a été fondée en 1634. En 1669 il y avait quelques maisons à l’habitation de trois Rivières près de l’entrée du lac St-Pierre. Les jésuites étaient au cap de la Magdeleine et l’habitation du sieur Artel et la terre de Monsieur de la Touche en amont de la rivière Champlain.

Carte de 1723 – Partie haute et occidentale du fleuve de Canada ou de St Laurent depuis le lac Ontario jusqu’à la ville de Québec… / dressée sur les mémoires de Mr. de Catalogne.

Cette carte est moins détaillée mais elle montre qu’en 1723 les 2 rives du St-Laurent avaient été concédées à des seigneurs qui en assuraient le peuplement. La Noré, Dautré, Entaga, Bertié, Dundoneau, Musquinongé, Urseline, Rivière du Loup, Grand Pré, Hiamachiche, Bouché, Pointe du Lac sur la rive nord; St-Ours, Sorel, Hiamaflat(?), St-François, Lu Seaudiere, Le Fevre, Nicolete, Cournoyer Tonancour et St-Pierre, Rivière Puante sur la rive sud. L’orthographe des noms est amusante, elle n’était pas encore fixée.

Carte de 1764 – Partie du fleuve St Laurent depuis Québec jusqu’au lac St François ; Jacques-Nicolas Bellin.

En 1764 au moment de la Conquête quelques villages avaient été fondés. La Noraie, Bertier, Île du Pas, Masquinongé, Rivière au Loup, St-Charles (Pointe du Lac) sont dessinés sur la rive nord Sorel, Yamaska, St-Antoine, Nicolette sur la rive sud.

Carte 1765 (?) – A chorographical map of the country between Albany, Oswego, Fort Frontenac and les Trois Rivières : exhibiting all the grants made by the French governors on Lake Champlain ; & between that lake & Montreal / drawn from authentic surveys by Thomas Jefferys. Date d’édition inconnue.

Les anglais avaient aussi des carthographes talentueux. Cette carte montre que la Baye des Atocas existait toujours en 1765. Les villages sont les mêmes que sur la carte précédente même si l’orthographe n’est pas la même. Les 2 villages abenakis sont dessinés sur la rivière St-François et la Grande rivière Puante est devenue la rivière Becancourt.

Carte de 1777 – A map of the inhabited part of Canada – Sauthier, Claude Joseph (1736-1802) – Date d’édition :  1777

Cette carte montre aussi la Baye de Atocas; la rivière des Chaloupes à Berthier semble être la rivière Bayonne; à la Pointe du Lac le mot Algonkins a été ajouté. Sur le St-Maurice la fonderie des Forges est dessinée. La rivière aux Iroquois est nommée rivière Sorel et les villages La Misère et le Pot de Beurre sont à son embouchure. Près de Yamasca il y a aussi Fontaine Outaouaise.

On remarque dans le lac Saint-Pierre une zone grisée nommée Batture de Carpe qui était aussi sur la carte de 1764 sans être nommée. Il y en a une autre devant la Pointe du Lac, ce sont peut-être des zones très peu profondes.

Cartes de l’atlas Murray vers 1760

Plan of that part of Canada and the River St. Lawrence which lies between Point du Lac and Repentigny

Lac Saint-Pierre en 1761

Modifications anthropiques sur 150 ans au lac Saint-Pierre (suite)

Travaux de dragage

En 1826, les marchands de Montréal envoyèrent une pétition au ministère des Travaux publics du Canada, celle-ci indiquant en substance que l’état naturel du chenal du Saint-Laurent constituait un frein au développement de la ville et de son commerce et qu’il serait souhaitable d’approfondir cette route maritime.

Les travaux de dragage 1844-1854

Au XXe siècle, plusieurs séquences de travaux firent grandement augmenter les dimensions du chenal maritime dans le lac Saint-Pierre. Les premiers travaux recommencèrent en 1910 pour se terminer en 1917… Les niveaux extrêmement bas du fleuve entre 1929 et 1934, particulièrement durant la dernière année, poussèrent le ministère à adopter un niveau de référence plus bas, soit les eaux basses de 1934, afin de calculer la profondeur du chenal. Ce changement impliquait la nécessité de draguer environ 0,30 m supplémentaire afin d’avoir une profondeur garantie de 10,7 m selon le nouveau niveau de référence… En 1998, la Société du Port de Montréal finança un projet controversé, dit de « surcreusage », visant à garantir la profondeur du chenal à 11,3 m entre Montréal et Deschaillons. Il s’agissait principalement d’écrêter les zones d’accumulation et les dunes présentes à certains endroits… On y dragua sur toute la superficie du chenal de cette section [lac Saint-Pierre] un total de 116 700 m3 (sur un total dragué d’environ 200 000 m3 entre Montréal et Deschaillons).

La terre draguée pour ouvrir le chenal était déposée un peu partout dans le lac Saint-Pierre. En 1900, on peut observer la tranchée du chenal maritime de 9,1 m et quelques zones de dépôts de dragage parallèles au chenal.

Reversoirs des îles de Sorel

À la suite d’une étude sur les niveaux d’eau entre Montréal et le lac Saint-Pierre (CDMF 1915), le ministère de la Marine et des Pêcheries du Canada décida de faire construire cinq reversoirs entre les chenaux des îles de Sorel. Cette étude suggérait la construction de cinq ouvrages pour faire remonter le niveau d’eau jusqu’au Port de Montréal et pallier à une baisse éventuelle du niveau d’eau qui pourrait nuire aux activités de navigation commerciale.

Gestion des glaces

Avant l’ouverture du chenal par les brise-glaces, les embâcles étaient fréquents au lac Saint-Pierre. Ceux-ci causaient des inondations importantes dans les localités riveraines, surtout dans la partie amont du lac. L’ouverture du chenal maritime à la navigation hivernale a permis de contrôler en grande partie les embâcles et les inondations associées. À partir de l’hiver 1963-1964, le passage au travers des glaces du lac Saint-Pierre a été rendu possible grâce à l’utilisation continue de brise-glaces dégageant le chenal de navigation… Après quelques études sur l’amélioration des conditions de navigation hivernale, le ministère des Transports du Canada fit construire, en 1967 et 1968, une première série d’îlots artificiels situés au nord-est du chenal.

Toutes ces informations venant de l’étude de Jean Morin et Jean-Philippe Côté montrent que les transformations faites pour permettre la navigation sur le fleuve ont été faites à une échelle gigantesque. Des transformations ont aussi été faites sur les terres entourant le lac et sur le cours des rivières s’y déversant.

La Baye des Atocas et les plaines inondables

La plaine entourant le lac était une immense zone humide inondée au printemps à la fonte des neiges. C’est aujourd’hui devenu une zone agricole et la Baye des Atocas a complètement disparu.

En 1815 l’arpenteur du gouvernement Joseph Bouchette a fait une description topographique de la Province du Bas-Canada. Pour le village de Berthier il a noté que le pays était tellement plat qu’à la fonte des neiges il était quelquefois inondé à une grande distance dans l’intérieur. Le débordement a quelquefois été si grand, qu’il a fallu enlever une grande quantité de froment des étages supérieurs des greniers pour l’empêcher d’être gâté. Le même inconvénient se rencontre à Verchères et dans son voisinage, au sud de la rivière.

Le ministère de l’Environnement publie des études pour restaurer un joyau mais les transformations anthropiques ne peuvent pas disparaître par magie. Les agriculteurs qui ont asséché la Baye des Atocas ne voudraient pas perdre leurs terres agricoles fertiles. Et les bateaux doivent circuler vers Montréal et les Grands Lacs.

En 2013 le ministre Blanchet était sans aucun doute plein de bonnes intentions, pourtant en 2024 le ministère constate que la situation continue à se détériorer. C’est assez symbolique de l’état général de l’Environnement de la Planète Terre en 2024.

Coordonner les efforts et développer une vision commune, et bla et bla…

Documentation de Bibliothèque et Archives nationales du Québec

1722 – Carte du gouvernement de Montréal – La Potherie

1765 à 1770 – Plan de la province de Québec – Auteur inconnu

1795 – Compilation d’une partie de la province du Bas-Canada, rive nord du fleuve St-Laurent, de la Côte-de-Beaupré au Lac St-Pierre; Couvrant les comtés de Québec, Hampshire, St-Maurice et Warwick – Jean-Baptiste, père Duberger

1795 – Carnet S21, Lac St-Pierre – Jeremiah McCarthy

1917 – Iles et îlots du lac St Pierre (extrémité ouest), (vulgairement) Iles de Sorel – Geo. St Michel et S. Sylvestre

1930 – Plan officiel de la paroisse de Saint-Joseph-de-Maskinongé, comté de Maskinongé. Plan du village du Pont de Maskinongé. Commune de Maskinongé. Original créé par Ls.-O.- A. Arcand et copié par A.E.B. Courchesne

Carte du Québec

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