L’indice du bonheur Léger est au beau fixe à Joliette, 90% des joliettains sont satisfaits de la qualité des services. La note obtenue de 7,8 est supérieure à la Norme Léger de 7,2. Aux élections municipales de 2021 le maire et 5 conseillers sur 7 avaient été acclamés par la population enthousiaste sans qu’une élection ne soit nécessaire. La recette du bonheur c’est d’éviter les débats inutiles qui créent de la chicane.
Le phare de Lavaltrie et la Maison de la Trinité
Le secteur du phare de Lavaltrie a été établi en 1831, ce qui en ferait l’un des plus anciens sites d’aide à la navigation sur le fleuve en amont de Québec. Toutefois, on ne sait presque rien sur l’histoire du secteur avant le phare actuel, érigé pour marquer une partie du chenal navigable entre Montréal et Sorel.
Les sucreries de Ste-Béatrix et St-Jean-de-Matha en 1835
Pendant l’hiver 1834 William Berczy a signé plus de 100 contrats notariés pour louer des sucreries à des cultivateurs habitant pour la plupart à Ste-Élisabeth. Le haut des seigneuries de Dailleboult et de Ramzay n’étaient pas encore peuplés, en attendant de les concéder à des censitaires les co-seigneurs avaient recensé tous les érables à sucre présents sur leur territoire et ils les louaient. C’est aujourd’hui le territoire de Ste-Béatrix et St-Jean-de-Matha.
Les cageux et les forêts de pin de Lanaudière
À partir de 1800 le Canada a exporté ses forêts de bois de pin vers l’Europe. Les arbres étaient sciés et transportés au moulin pour être transformés en pièces de charpente, mâts, madriers et planches. Les cageux ou raftmen faisaient ensuite descendre ces pièces sur des cages assemblées en radeaux par les rivières jusqu’au fleuve pour rejoindre le port de Québec sans les endommager.
Wilfrid Corbeil: la Beauté pour vivre et survivre
Wilfrid Corbeil, clerc de St-Viateur, était un artiste polyvalent qui a laissé une œuvre abondante. Le Musée d’Art de Joliette prépare une exposition pour cartographier ses différents talents en demandant la participation du public. Il a été un des fondateurs du Musée de Joliette qui est situé sur la rue Wilfrid Corbeil et il a laissé sa marque dans l’architecture de la Ville.
Les premiers moulins de Saint-Liguori (1811-1845)
J’avais commencé à documenter les moulins construits sur la rivière Ouareau et le commerce du bois. Il me manquait des éléments, je le savais, j’ai reçu de nouvelles informations et de l’aide pour les interpréter. Voici une longue liste de documents trouvés dans les greffes des notaires qui apportent des informations très détaillées.
Le Cabastran, la boîte à chansons de Joliette
Le Cabastran a été la première boîte à chansons de Joliette en 1963. Son local était une grange du rang Base-de-Roc au bord de la rivière l’Assomption. Félix Leclerc, Gilles Vigneault, Claude Léveillée, Pauline Julien, Clémence Desrochers et beaucoup d’autres artistes y ont présenté des spectacles. Il a changé de nom en 1967 pour s’appeler Le Tournesol et a fermé à la fin de la saison 1968.
Les pylônes de la commémoration du centenaire de Joliette
La ville de Joliette aime beaucoup commémorer son histoire. En 1923 elle a fêté le centenaire de sa fondation, puis en 1964 elle a encore fêté son centenaire, celui de son incorporation. En 1973 elle a oublié de fêter le 150ème de sa fondation, mais pas en 2014 pour le 150ème de l’incorporation. En 2023 elle célèbre le 200ème de sa fondation et le maire a promis une programmation qui passera à l’histoire. Les commémorations de 1964 ont été les plus grandioses jamais organisées.
Le Centre d’Interprétation Multiethnique de Rawdon
Rawdon est forte de sa diversité, c’est une ville multiethnique fondée par des irlandais, des écossais et des anglais, colonisée ensuite par quelques canadiens-français puis par des immigrants venus de toutes les nations. Le Centre d’Interprétation Multiethnique a été fondé en 1988, c’est un organisme subventionné par des fonds fédéraux, provinciaux et municipaux.
Les 2 ponts-couverts de Joliette (1871-1885)
À Joliette deux ponts-couverts ont été construits en 1871 sur la rivière L’Assomption; en 1885 la crue de printemps les a détruits tous les deux. Une illustration décrivant Joliette vue à vol d’oiseau en 1881 montre ces deux ponts-couverts. Les devis des travaux des deux ponts ont été notariés et les contrats ont été numérisés par les Archives Nationales du Québec.
L’industrie de la Culture: Joliette en 1923 et en 2023
En 2023 on célèbre le 200ème anniversaire de la fondation du village d’Industrie devenu la ville de Joliette, un anniversaire que la Ville fête avec une programmation qui passera à l’Histoire. En 1923 la commémoration du premier centenaire avait été très remarquable, toute la population de Joliette avait participé. En 2023 la Culture est une industrie organisée par des spécialistes en communication qui ont étudié à l’université, autrefois il fallait s’en remettre à des amateurs bénévoles
Nominingue, apogée et déclin: 1907-1916
En 1906 Nominingue avait atteint l’apogée de son activité économique. Depuis 1904 le Train du Nord y avait son terminus et c’était le point d’accès et de ravitaillement pour les chantiers de bois. La cour de justice, l’évêché, les bureaux administratifs régionaux devaient bientôt y être établis et la prospérité en découler. Cette effervescence ne va durer que quelques années, en 1909 la ligne de train a été prolongée jusqu’à Mont-Laurier et le déclin a aussitôt commencé.
Les pionniers du lac Nominingue, troisième acte (1900-1906)
L’histoire des pionniers du lac Nominingue et de la fondation du village est tellement bien documentée dans la presse que je trouve beaucoup d’informations, je me suis arrêté à l’année 1906 pour l’instant. Le prolongement de la ligne de chemin de fer de Labelle à Nominingue va faire naître beaucoup d’activités et rêver de projets qui ne se réaliseront pas tous. Le conflit grandissant entre les colons et les compagnies forestières exploitant le bois de pulpe occasionnait de plus en plus de protestations et a obligé le gouvernement à (essayer de) mieux légiférer.