Joseph Burr Twiss et Russell Twiss ont fabriqué et vendu des horloges dans le village d’Industrie et à St-Liguori à partir de 1837, leurs horloges sont collectionnées dans des musées et pourtant la seule mention de Joseph Burr Twiss dans le livre Histoire de Joliette est pour dire qu’il y tenait une maison de pension en 1851. Les historiens de Joliette ne sont pas très curieux et les autres affirment que Joseph Burr s’est retiré des affaires en 1837 mais c’est faux.
La Semaine Missionnaire de Joliette en 1927
En 1927 la ville de Joliette a accueilli la première semaine missionnaire organisée au Canada. La puissance du clergé québécois était à son apogée, le Québec n’était plus une terre de missions mais de missionnaires: les anciens coureurs des bois parcouraient le monde pour évangéliser les païens.
Le peuplement de Nominingue de 1881 à 1911
Nominingue a été fondé en 1881 dans le canton Loranger; c’était alors la forêt et on n’y trouvait que des amérindiens et quelques bûcherons. En 1911 Nominingue avait atteint son plein développement avec 1.100 habitants recensés dont de nombreux commerçants, avant de lentement décliner quand tout le bois exploitable avait été exploité et que la ville de Mont-Laurier l’eut remplacé comme centre administratif des Hautes-Laurentides.
Les Indiens Wolastoqiyik de Rawdon et Chertsey
En 1842 un groupe d’Indiens a déposé une pétition pour obtenir du gouvernement des terres dans les Townships de Rawdon et Chertsey. La liste de ces Indiens et leur pétition ont été conservés aux Archives du Canada. C’était un groupe de Wolastoqiyik de la rivière St-Jean au Nouveau-Brunswick qui s’était d’abord installés à St-Joseph de Maskinongé vers 1820. Ils sont mieux connus au Québec sous le nom de Malécites ou Etchemins.
Le recensement du comté de Joliette en 1861
Avant que le Village d’Industrie ne devienne la Ville de Joliette en 1864 un comté avait déjà été nommé en l’honneur de Barthélémy Joliette. Le district du comté de Joliette du recensement canadien de 1861 comprenait la paroisse St-Charles-Borromée, le collège Joliette, le couvent Joliette et les villages avoisinants. Il comprenait aussi le sous-district de Joliette où il n’y avait que des chantiers de bois. C’est un peu mélangeant et j’ai mis du temps à m’y retrouver.
Edward et Charles Edward Scallon marchands de bois
Edward Scallon a été le principal marchand de bois sur le bassin de la rivière L’Assomption pendant 20 ans jusqu’à sa mort en 1864. En 1858 Charles-Edward Scallon est arrivé au village d’Industrie, il était aussi commerçant de bois et il a aussi rédigé des centaines de contrats notariés. Je n’ai d’abord pas remarqué que c’était un autre, puis je me suis demandé quel était leur lien de parenté. C’est dans le testament d’Edward que j’ai trouvé la réponse, ils étaient cousins.
La succession de Barthélémy Joliette
Barthélémy Joliette administrait la seigneurie de Lavaltrie à sa façon et en 1850 quand il est décédé sa succession a hérité d’une situation très complexe. Une partie des biens seigneuriaux était en propriété indivis et ils avaient servi de caution pour la construction du train. De son vivant personne n’osait l’affronter, sa veuve Charlotte Tarrieu Taillant DeLanaudière a dû rendre les comptes à sa place.
Plan d’une maison de L’Industrie en 1852
François Benjamin Godin a été un avocat célèbre de Joliette. En 1852 il a été un des premiers à faire construire une maison sur les lots de la terre de l’église que les époux Joliette avaient donnée à la paroisse en 1850. Le plan de cette maison de 2 logements locatifs a été conservé dans le greffe du notaire du village de L’Industrie.
La construction du marché Bonsecours de L’Industrie
En 1851 les commerçants de L’Industrie ont formé un syndic pour la construction d’un nouveau marché. Le premier marché construit en 1837 se trouvait près du moulin dans un lieu souvent inondé, il fallait le déménager. Les syndics se sont mis d’accord et ont choisi un nouveau site. Mais le curé Manseau avait d’autres intérêts, il a réussi à faire construire un autre marché sur la terre qu’il venait de recevoir en donation. La municipalité de Berthier N°2 a dû régler la chicane.
L’écomusée de la Vallée de la Rouge
En 1986 des citoyens ont déposé un projet pour créer l’Écomusée de la Vallée de la Rouge; plusieurs autres écomusées avaient déjà vu le jour à travers le Québec à cette époque. Le Provincialat de Nominingue avait été choisi comme chef-lieu de l’écomusée mais le projet n’a pas été réalisé. En 1988 quand nous avons acheté le Provincialat les sœurs de Ste-Croix nous avaient remis un rapport: Étude de faisabilité d’un centre d’interprétation du patrimoine de la vallée de la Rouge.
Les donations des époux Joliette en 1850
Barthélémy Joliette avait épousé Charlotte Tarrieux Taillant De Lanaudière seigneuresse de Lavaltrie et ils ont fondé le village d’Industrie. En janvier 1850 quelques mois avant le décès de Barthélémy ils ont fait donation à la Paroisse et aux Clercs de St-Viateur de l’église et du Collège qu’ils avaient fait construire sur leurs terres. Ces dons comprenaient de grands lots de terres adjacentes pour permettre leur développement.
Joliette, Loedel & Scallon marchands de bois
Le village d’Industrie a été fondé pour exploiter les forêts de pin du nord de la seigneurie de Lavaltrie. Dans une brochure publiée pour son bicentenaire la Ville de Joliette écrit que Barthélémy Joliette, Peter-Charles Loedel et Edward Scallon se sont associés pour faire le commerce du bois vers 1837. Selon les contrats notariés conclus au village d’Industrie leur collaboration aurait commencé en 1839, Edouard Scallen étant le procureur de Joliette et Loedel à Québec.
Les deux manoirs du village d’Industrie en 1826
Le village d’Industrie venait tout juste de naître autour du moulin construit par les seigneurs de Lavaltrie en 1823. Pour montrer à tous que leur projet était sérieux et durable Barthélémy Joliette et Peter-Charles Loedel ont décidé de se faire construire chacun un manoir au bord de la rivière L’Assomption au milieu des cabanes de leurs bûcherons.