Catégorie: Histoire
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Le peuplement de Nominingue de 1881 à 1911

Nominingue a été fondé en 1881 dans le canton Loranger; c’était alors la forêt et on n’y trouvait que des amérindiens et quelques bûcherons. En 1911 Nominingue avait atteint son plein développement avec 1.100 habitants recensés dont de nombreux commerçants, avant de lentement décliner quand tout le bois exploitable avait été exploité et que la ville de Mont-Laurier l’eut remplacé comme centre administratif des Hautes-Laurentides.

C’est pendant l’hiver 1880-1881 que le premier défrichement a été fait à St-Ignace ou Loranger: c’est un point important pour établir dans la suite, sur d’excellentes terres au moins 10.000 familles dans les parties supérieures des rivières Rouge, de la Nation, du Lièvre et de la Kiamika.

La Feuille d'érable 29 janvier 1881
La Feuille d’érable 29 janvier 1881

Les pionniers du Lac Nominingue 1879-1889

Les recensements canadiens faits en 1891, 1901 et 1911 permettent de documenter l’évolution d’un village de colonisation des Hautes-Laurentides avec des données précises. En 1891 il y avait déjà 271 habitants dans le canton Loranger presque tous cultivateurs.

Le premier recensement du canton Loranger en 1891

En 1891 Nominingue faisait partie du canton Loranger dans les townships non organisés du district d’Ottawa dans la Province de Québec. Le journal Le Spectateur a nommé le District N°3: St-André Avellin et le Nominingue.

Le spectateur, 24 avril 1891
Le spectateur, 24 avril 1891

Officiellement le canton Loranger faisait partie des territoires non organisés du district d’Ottawa. Le recensement du canton est divisé en 2 parties de 6 pages.

Le recensement a été fait par J.E.(?)Dolphis Gareau qui avait une belle écriture facile à relire (sauf pour son prénom). Maxime et Marie-Louise Dumoulin sont les premiers recensés, ils avaient 40 ans et 10 enfants âgés entre 19 ans et 3 mois; Télesphore 13 ans était cultivateur comme son père et ses frères plus âgés. Dans la colonne Maisons habitées l’enumérateur a écrit B 1/7, le B doit signifier une maison de bois mais j’ignore ce que signifie le chiffre.

Les habitants de cette première feuille du recensement étaient tous cultivateurs et les chefs de famille étaient leurs propres patrons. On remarque un jeune français de 19 ans, Xavier Franc, qui était employé. Maxime Dumoulin avait 1 employé, Joseph Normand en avait 2 et Jean-Baptiste Boyer en avait 1. Maxime Dumoulin et sa fille Emma savaient lire et écrire, les autres membres de la famille savaient seulement lire; Xavier Franc ne savait ni lire ni écrire, comme Onésime Paiement. Chaque foyer est numéroté, on en déduit que Xavier Franc vivait chez Joseph Normand qui avait 2 employés.

Pour consulter la suite du recensement sur le site des Archives du Canada il suffit de changer l’adresse (URL) de la page; l’adresse de la première se terminait par 00041, la suivante est donc 00042. Les familles Paiement, Chrétien, Loisel, Lalande sont recensées, André Demanche était français de naissance, il était célibataire à 28 ans. Frédéric Loisel avait une maison habitée (B 1/5) et une autre inhabitée (1 B 1/2). François Chrétien avait 1 employé, Frédéric Loisel en avait 4 et J. Anthime Lalande 15.

Le Nord, 7 avril 1892
Le Nord, 7 avril 1892

À la page 3 on trouve les noms de deux prêtres, Olivier Nault (4 employés) et Albini Primeau et de deux religieux, les frères Leclair et Lavoie. Auguste et Roch Jetté sont recensés comme cultivateurs, Roch deviendra huissier et photographe, il savait lire et écrire. Rodrigue Cyr (4 employés) était le meunier du moulin à farine construit par les Jésuites sur le ruisseau St-Ignace; il est recensé comme employé et non pas comme patron. Le baron Joseph d’Halewyn (3 employés), 29 ans, s’est inscrit comme cultivateur, comme la famille Constantineau. La plupart des noms de famille de ces fondateurs du village de Nominingue sont toujours très présents à Nominingue.

À l’adresse 00044 les pages 4 et 5 recensent les familles Hyacinthe et Malvina Campo (9 employés), Eugène et Joséphine Corbin (6), Alphonse Laberge et sa femme Joséphine née en France (1), Zélopha et Célina Charboneau (1), Ménésippe et Honorine Charbonneau (5 employés), Gabriel et Angel Poirier, Isaac et Marie Grégoire, Joseph et Rosalie Laramé, tous cultivateurs. Finalement le fichier 00045 recense la famille de Jean-Baptiste et Joséphine Leduc et 2 célibataires, Cyrille Dubois et Isidore Charretier.

L’adresse 00046 affiche le recensement de la division 2 du canton de Loranger, il comporte 6 pages lui aussi. Romain et Mélina Meilleur employaient 10 personnes tout comme Maximun et Marie Élise Nantel et Napoléon et Léa Gaumont. Augustin et Marie Varenne en employaient 2, leur fils Joseph 4 ans est le premier à être né au Québec, les autres étaient nés en France.

À la page 00047 on trouve les familles de Flavien et Scholastique Gaumont, Alphonse et Marceline Gaumont et Pierre McDuff, 60 ans, célibataire avec 2 employés. Il y a ensuite 2 familles venues de France, celle de Baptiste et Delphine Brun récemment arrivée et celle de François et Thérèse Demanche dont le fils de 12 ans, Louis, est le premier né au Québec. La troisième page recense 3 religieuses de Ste-Croix, les soeurs Archambault, Chartrand et Rivais. Louis et Marie Cornu tout juste arrivés de France habitaient dans un chantier. Alexandre et Angélique Wilson avaient 2 employés, Hormidas et Célina Lefebvre vivaient avec leurs parents, Joseph et Philomène Labelle avaient 3 employés.

À la page 00048 sont recensés Adolphe et Vitaline Morand (2 employés), Vital et Erminie Martineau (4), Johnny Lamothe, forgeron, François et Cléphire Viau, Thomas et Marie Levert (1), Eugène et Cléphire Therrien, Ménésippe et Adélaïde Guay (1) et George Bélanger, 19 ans, journalier de ferme. La page 00049 recense les familles de Jean-Baptiste et Marie Chalifoux et de Alfred et Denise Dodelin. La dernière page 00050 fait un tableau des institutions publiques, il n’y a que le Couvent des Soeurs de Ste-Croix (30 personnes) et la Chapelle Catholique qui ont été recensés.

Il y avait 134 habitants pour 23 foyers dans la division 1 du recensement et 137 habitants pour 23 foyers dans la division 2 pour un total de 271 habitants tous catholiques. Ils étaient tous agriculteurs sauf 7 religieux(ses), un forgeron et un meunier. En 1891 le village de Nominingue était encore un tout petit village de colonisation.

Les pionniers du lac Nominingue 1890-1899

La patrie, 19 août 1899
La presse, 10 juin 1899

Le recensement du canton Loranger en 1901

Le deuxième recensement du canton Loranger a été fait par Roch Jetté à partir du 21 mai 1901. C’était un des chefs libéraux du haut du comté et il venait d’être élu maire.

La patrie, 28 janvier 1901

Le sous-district du canton Loranger faisait alors partie du district de Labelle. Il y avait déjà plus d’habitants dans le canton et je ne peux pas tous les énumérer. Le jour de naissance de chacun est précisé. Voici la première page du recensement:

Tous les habitants sont recensés comme fermiers, cultivateurs ou ouvriers de ferme à quelques exceptions près. Sur la deuxième page on remarque 2 algonquins, Antoine et Rose-Alma Bernard qui étaient fermiers eux aussi:

Page 7 Raoul Lalande 30 ans et célibataire, fils de Joseph-Anthime, est recensé comme marchand.

À la page 8 une annotation dans la marge indique que la suite du recensement énumère les habitants du village de St-Ignace du Nominingue. Rodrigue Cyr est recensé comme meunier, Roch Jetté comme huissier, Johnny Lamothe était boucher. Il y avait 3 prêtres, le révérend Charles Bertin, André Boutet et Victor Epinard et 9 étudiants au collège.

La presse, 26 juillet 1902
La presse, 26 juillet 1902
La patrie, 11 septembre 1900

Les pionniers du lac Nominingue 1900-1906

Samuel Chartier avait un magasin général et Joseph Bélanger était son commis, Joachim Gagnon était charpentier, c’est lui qui a construit la Villa Bellerive et le Provincialat entre autres.

Le couvent des Chanoinesses des Cinq Plaies du Seigneur construit par Joachim Gagnon – SPN

À la page 9 Vital Martineau était hôtelier. Il y a ensuite une liste de 10 religieuses qui avaient 2 chefs, Joséphine Alaix et Marie Cavanah, pour les 2 couvents, celui des Soeurs de Ste-Croix et celui des Chanoinesses des Cinq Plaies du Seigneur. Il y a ensuite 5 charpentiers et 1 tanneur, Thomas Potvin.

À la page 10 il y a encore 2 charpentiers, 2 charretiers, 1 hôtelier Joseph Beaulieu, 1 forgeron Victorin Charbonneau et 2 marchands généraux Allyre Charlebois et Jean-Dominique Miller. Adolphe Christin était agent des terres.

Le fichier suivant marque Page introuvable, soit elle manque, soit c’est la fin du recensement ce qui donne un total de 444 habitants dans le canton Loranger en 1901. En 1891 il n’y avait qu’un forgeron et un meunier dans le village, en 1901 la vie commerciale était florissante: 4 marchands, 1 huissier, 1 meunier, 1 boucher, 8 charpentiers, 2 hôteliers, 1 tanneur, 2 charretiers et 1 forgeron.

Moulin à scie Godard 1906 – SPN

Des statistiques publiées dans la Presse indiquent une population de 935 habitants pour 187 familles à Nominingue en 1905.

La presse, 11 avril 1908
Le village de Nominingue en 1907 – SPN

Les pionniers du lac Nominingue 1907-1916

Le recensement de Nominingue en 1911

Le village de St-Ignace de Nominingue

Le recensement de 1911 est nettement divisé entre le village de Nominingue et le canton de Loranger. Le village a été recensé par Adolphe Christin qui était agent des terres en 1901. Il s’est recensé à la première ligne de la première page comme comptable.

On trouve plusieurs informations intéressantes dans ce recensement; le nom de la rue du village où les familles demeuraient est indiqué, la rue St-Edmond pour la famille Christin. Le chef de la famille Christin était comptable, employé de bureau, il travaillait 52 semaines par an pendant 42 heures et gagnait $800, il était assuré pour $1.000, il savait lire et écrire en français et en anglais. Son fils Hector était journalier, Samuel était vendeur dans une fabrique de chaussures.

Sur la même page on trouve Napoléon Pagé employé du gouvernement provincial pour un salaire de $1.200, Achille Delage, avocat, Honoré et Wenceslas Thauvette, marchands, la veuve Noella Beaulieu, modiste, Alfred Royal, hôtelier, et Joseph Royal, gérant, Eugène Danis, ingénieur, Alyre Charlebois, marchand de grain, Hermas Fournel, magasin général, Félix Daoust, tailleur, Jean-Baptiste Adolphe Gosselin, télégraphiste et Adolphe Ardouin, imprimeur.

À la page 2 la liste des commerçants continue: Edouard Fabre, charpentier, François-Xavier St-Jean, marchand de détail, Théophile Beaudouin, forgeron, Léonidas Lafond, boucher. Il y a 4 journaliers travaillant au moulin à scie, 3 servantes, les moins bien payées évidemment ($60 à $84 par année), 2 employés du chemin de fer, un journalier et Germain Carrière contremaître. Oscar Robert était employé du gouvernement fédéral ($1.000 par année).

La page 3 recense 2 journaliers du chemin de fer, 1 du moulin à scie, 1 du clos à bois et un qui fait des travaux d’occasion. Ernest Lamoureux était forgeron, Vital Martineau était maître de poste et son fils Ignace commis. Joseph Laroche était explorateur des forêts, le journal La Patrie avait publié cet article à propos de ce fameux chasseur de loups le 28 janvier 1907:

À la page suivante Rock Jetté est huissier, Edouard Trudel peintre, Louis Brunelle marchand général, Joseph Beaulieu et Jean-Dominique Miller sont gérants de magasin général, Alcibiade Brunelle et Arsenie Beaulieu sont commis. Wilbrod Beaulieu est menuisier, Bernadette Beaulieu institutrice à l’école publique, Élie Mainville forgeron. Il y a encore 5 journaliers du moulin à scie et 1 qui fait des travaux d’occasion. Selon le journal Le Pionnier il y avait 54 scieries aux alentours de Nominingue en 1911.

Le pionnier 2 mars 1911

À la page 5 il y a 2 médecins, Napoléon Boucher et Raymond (illisible), 1 marchand de fer, Thomas Potvin, 2 charretiers, 2 menuisiers, 1 commis au magasin général, 2 journaliers au moulin à scie et 4 travailleurs d’occasion.

À la page 6 il y a 2 hôteliers, Ovide Galarneau et Henri Rochon, Jos. Emile Couture horloger, Alfred Guertin barbier, Adélard Marier boulanger et Albert Labelle apprenti boulanger et l’avocat Honoré Achin qui est devenu député en 1911.

Le devoir, 5 septembre 1911

Il y a encore un menuisier, 3 charretiers, 1 journalier au moulin à scie, 1 employé du gouvernement fédéral, 1 rentier, 3 servantes et 1 ménagère.

À la page 7 on trouve Calixte Brunet marchand, Albert Champeau et Emery Godard marchands généraux, Alderic Charbonneau boucher, 3 journaliers dont 1 du moulin à scie et 1 servante. À la page 8 Alphonse Laberge est contremaître au moulin à scie, Alexandre Garant (ou Parent) marchand de bois de corde, Honoré Marois forgeron, Victorin Charbonneau restaurant, 1 menuisier, 1 charretier, 1 employé du gouvernement provincial, 1 journalier du train et 1 du moulin.

Le collège de Nominingue en construction – SPN

Il y a encore 4 pages, on y trouve 1 charretier, 1 cordonnier, 1 charpentier, 1 institutrice de l’école publique, Alberta Vézina, 1 homme de section du train, 1 peintre, 1 rentier, 1 employé provincial, 1 fermier (c’est le seul du village), les marchands J. Anthime et Raoul Lalande, l’avocat J.-B. Bousquet, le notaire E. G. Leblanc, 11 journaliers divers, 3 du moulin à scie. Jos. Valiquette est propriétaire de moulin, il avait recheté le moulin des jésuites en 1901.

Le Journal, 5 décembre 1901:

Le recensement du village se termine par les institutions religieuses. Au monastère des CRIC dont le supérieur était Henri Chalumeau il y avait 4 prêtres, 3 abbés, 1 frère, 1 serviteur et 1 pensionnaire. Sur la rue Sacré-Coeur il y avait ensuite le couvent des soeurs de Sainte-Croix, 7 religieuses puis finalement sur la rue St-Ignace celui des chanoinesses des Cinq Plaies du Seigneur (Le Provincialat aujourd’hui), 8 religieuses et 2 orphelines, Maria et Léonie Franc 13 et 11 ans. Xavier Franc, né en France, figurait sur la première page du recensement de 1891.

Le recensement comporte 10 feuilles de 50 noms plus une dernière de 49 ce qui donne 549 habitants dans le village de Nominingue en 1911.

Le recensement du canton Loranger

Le recensement du canton Loranger a été fait à partir du 1er juin 1911 par Léo Lafond. Joachim Gagnon était marchand et Sem Lacaille manufacturier, Hubert Multeau maçon, Francis Marois cordonnier, Joseph Gadoury forgeron, il y avait 2 charpentiers, 1 charretier, 31 journaliers travaillant au moulin à scie, 11 sur les fermes, 5 pour le chemin de fer. Il y avait aussi 4 institutrices de l’école publique, Albertine Desjardins, Alberta Vézina, Bernadette Beaulieu et Hermalie Vanas.

Il y avait 553 habitants dans le canton, presque tous cultivateurs, demeurant dans 86 domiciles pour 94 familles.

Fête des Français 1909 – SPN

Plusieurs familles françaises s’étaient installées dans le canton Loranger:

  • Hypolite et Marie Multeau sont arrivés de France en 1897, ils avaient 7 enfants et seul le dernier Léon 12 ans est né au Québec.
  • Paul Ragot est arrivé en 1903 avec sa femme Antoinette et 2 enfants, les 3 suivants sont nés au Québec et Agnès la dernière est née en France. Soeur Agnès s’occupait du jardin du Provincialat quand nous l’avons acheté, je l’ai connu, elle m’a fait découvrir son jardin.
  • Jean-Baptiste Brun est arrivé en 1889 avec sa famille, seul le premier de ses 9 enfants est né en France, les autres sont nés au Québec sauf Lucie la dernière en 1902 en Algérie.
  • Marie Varennes (veuve) est arrivée en 1887, ses 11 enfants sont nés au Québec.
  • Ferdinand Rafin est arrivé en 1908, seul Louis est né au Québec dans cette famille de 11 personnes.
  • Fernand Vachet est arrivé 1895, son épouse Rosalba et ses 9 enfants sont nés au Québec.
  • Louis Cornu est arrivé en 1889, son épouse Marie et ses 2 fils sont nés en France. Louise l’épouse de son fils Germain est née en Algérie, ils avaient 6 enfants nés au Québec.

Professions des habitants de Nominingue en 1911

En 1911 la majorité des habitants de Nominingue étaient cultivateurs mais il y avait de nombreux commerçants et professionnels, une croissance exponentielle en 10 ans.

  • Commerces: 14 marchands, 1 manufacturier, 5 forgerons, 2 bouchers, 8 charretiers, 4 charpentiers, 5 menuisiers, 2 peintres, 1 maçon, 3 hôteliers, 1 restaurateur, 1 boulanger, 1 modiste, 1 tailleur, 1 horloger, 1 barbier, 2 cordonniers, 1 vendeur de chaussure.
  • Services: 1 comptable, 3 avocats, 1 ingénieur, 1 télégraphiste, 1 imprimeur, 1 maître-de-poste, 1 huissier, 2 médecins, 1 notaire, 3 employés du gouvernement provincial et 2 du fédéral, 1 explorateur des forêts et 6 institutrices.
  • Journaliers: 31 journaliers divers, 51 travaillant aux moulins à scie, 12 au chemin de fer, plus des domestiques et des servantes.

Photos trouvées dans mes archives

Dans un vieil album de photos très abimé que j’avais ramené de Nominingue j’ai retrouvé quelques photos accompagnées de légendes les décrivant:

L’image est de très mauvaise qualité mais en l’éditant on remarque une éolienne au-dessus du lac.

L’église et le collège après l’incendie – 1913
L’église et le monastère agrandi, devenu le collège de Nominingue; à quelques pas de l’église la maison des soeurs des Cinq Plaies
Une de nos premières rues; c’est M. Vital Martineau qui y construisit la première maison, on en voit le toit à gauche
Le Pionnier a changé de local!

Un groupe de rédacteurs et de collaborateurs est photographié devant l’édifice… Messieurs Achim (député et avocat), Napoléon Boucher médecin, Emile Lalande marchand, Amédée Denault rédacteur du journal Le Pionnier, J. B. Bousquet, Jos. Raffin chevalier du St-Sépulcre et de la Légion d’Honneur, ainsi que Dom André Moutet et l’abbé Choquette.

Les légendes ne sont peut-être pas toutes exactes. Cette photo censée représenter le moulin des jésuites sur le ruisseau St-Ignace a sans doute été prise ailleurs: le ruisseau St-Ignace n’est qu’un ruisseau comme son nom le dit.

Le moulin à scie des jésuites vendu en 1900 à Jos. Valiquette – SPN

Illustrations: La Société du Patrimoine de Nominingue – SPN – a rassemblé une collection de plusieurs centaines de photos historiques de Nominingue éditées sur une clef USB qu’on peut se procurer au village.

Carte du Québec

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