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Welcome à Paris

Place de la Concorde, lieu emblématique de Paris, la compagnie Samsung affiche son logo en anglais. Le Québec ne doit pas compter sur la France pour protéger la langue française. Je viens de passer quelques jours en France et c’est vraiment attristant. Ils ont besoin d’une loi 101 eux aussi !

Et ce n’est pas que dans les quartiers touristiques. Je vous propose une promenade en photos dans les rues d’un quartier très français de la périphérie de Paris, Levallois-Perret. J’ai marché 15 minutes et photographié les devantures de quelques boutiques. Ce ne sont pas des multinationales mais des commerces très ordinaires.

Wellcome à Paris
On est bien au centre touristique de Paris

Promenade à Levallois-Perret

 

Bien sûr les français ne sont pas anglicisés comme les québécois. Il s’agit plutôt d’un genre de snobisme, pour être chic il faut se mondialiser, donc s’angliciser. Mais c’est assez ridicule, les clients du quartier parlent peu l’anglais et les quelques touristes qui viennent dans ce quartier veulent voir des français typiques.

Le Québec a adopté la loi 101 en 1977 pour défendre la langue française. L’affichage a été réglementé car c’est un facteur d’anglicisation puissant. La France devrait s’en inspirer pour protéger son image. Que Paris reste français.

Paris, le Marais
Ruelle du Marais
Carte du Québec

1 réflexion au sujet de “Welcome à Paris”

  1. Les français ne réalisent pas à quel point cette mode du « tout-à-l’english » est pernicieuse et menace la survie de leur langue. En 2013, j’avais réalisé le même reportage photo à Lyon en circulant dans les rues autour de la Place Belle-Cour. En 15 minutes au plus j’avais presque tout rempli la carte de mon appareil photo avec de l’affichage commercial à 90% en anglais. Très triste constat. Aussi, j’avais exprimé mon étonnement en discutant avec un jeune employé de l’office du tourisme de Lyon (dont le slogan, faut le faire, est ONLY LYON !). Ce dernier a simplement souri en me disant qu’il n’y avait que les québécois pour s’offusquer de ce qu’il considérait somme toute très banal. Puis, dans le courant de notre discussion sur le sujet, il s’est rappelé qu’un jour son grand-père lui avait demandé de passer faire une course à la blanchisserie… or, il nous avoué bien candidement qu’il n’avait eu aucune espèce d’idée de quoi son papy causait ! Et vlan dans les dents !!! On ne sera plus là dans 100 ans pour voir le gâchis que deviendra l’intégrité et la survie de la langue de notre « mère-patrie ». Pour moi, c’est bien plus qu’une disgrâce mais bien un fléau institutionnalisé par l’inaction et l’inertie ambiante. Verra-t-on un jour des « gilets fleurdelisés » descendre dans les rues de Paris à la défense du français ?

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